Discuter:La Dame à la licorne

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Suppression lien www.ianison.com/Y%20Is%20I%20Web/la%20Dame%20à%20la%20Licorne%20Tapestries.html car conduit vers www.onedollarhost.net/ qui n'a aucun rapport. Ce site est remplacé par home.iprimus.com.au/ian_ison/Y%20Is%20I%20Web/la%20Dame%20%C3%A0%20la%20Licorne%20Tapestries.html depuis plusiers d'années. 58.178.21.7 9 novembre 2007 à 05:00 (CET) Ian Ison et puis home.iprimus.com.au/ian_ison/Y%20Is%20I%20Web/la%20Dame%20%a%20la%20Licorne%20Tapestries.html 211.26.158.138 (d) 12 juin 2008 à 07:57 (CEST) Ian Ison

[modifier] Hypothèse d'André Arnaud

Cette thèse, qui paraît très fragile, est reprise par un IP (82.127.9.206) et renvoie à un site perso. Je crois qu'il faut mentionner cette thèse dans l'article (comme dans celui de {Jean Perréal), mais signaler son caractère discutable. J'ai laissé un message à 82.127.9.206 il y a quelques jours, mais,il n'y répond pas et blanchit mes commentaires sans explication.Yvan23 6 février 2007 à 09:16 (CET)

J'ai répondu mais je ne sais pas où : c'est un labyrinthe pour moi qui découvre cette démarche. Excusez-moi. M'écrire à jacky.lorette@laposte.net

[modifier] § déplacé de l'article (par En passant 6 février 2007 à 17:58 (CET)):

Je ferai les quelques remarques suivantes sur le texte de cet article. Selon mes recherches et mes « intuitions » :

- la série comprenait à l’origine 7 tapisseries (créées entre 1515 et 1520) + 1 tapisserie surnuméraire (après 1525, Pavie) soit 8 tapisseries (cf. George Sand et Prosper Mérimée) d’où une tenture datant du 1er quart du 16ème siècle

- c’est un orgue portatif appelé positif

- la Dame ne fabrique pas une couronne mais la défait ; les fleurs sont d’un côté des œillets (français) et de l’autre des roses de 2 couleurs (anglaises)

- la devise n’est pas « A mon seul désir » mais « mon seul désir » ; les 2 lettres extrêmes ont un autre sens et sont barrées ce qui signifie autre chose encore

- la légende allemande du 15ème siècle ? Laquelle ? Et le Romans de La Dame a la Lycorne et du biau Chevalier au Lyon ? Et le Roman de la rose ? Et Mary Tudor ? Et … ?

- Jean le Viste n’est pas le seul commanditaire possible. Son neveu Antoine était plus « puissant » et plus « riche » que lui. Cf. Geneviève Souchal, Messeigneurs Les Vistes et La Dame à la licorne, Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, Tome 141, 1983 ; et Carl Nordenfalk (Les Cinq sens dans l’art du Moyen Age, 1976, et Qui a commandé les tapisseries de La Dame à la licorne, 1982, nos 32 et 55 de la Revue de l’Art).

- Pour les propriétaires successifs, cf. H. Martin, La Dame à la Licorne (in Mémoires de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1928) : Geoffroy de la Roche Aymon, après la mort de Françoise d'Aubusson, épouse en 1660 Henriette Madeleine des Grillets de Brissac, veuve de Jean de Rilhac, propriétaire du château de Boussac. En 1660, les tapisseries arrivent à Boussac. (et non au 18ème siècle)

- Le château et ses dépendances sont vendus à la ville de Boussac le 3 octobre 1837 (et non en 1833)

- Avant 1870, un riche amateur avait eu l'intention d'acheter les tapisseries pour 70 000 francs. La ville de Boussac allait peut-être accepter, mais le ministre des Beaux-Arts, dont l'autorisation était nécessaire, refusa. En 1882, Edmond du Sommerard acheta pour le musée de Cluny les tapisseries pour 25 500 francs. Il venait, disait-il, d'acheter pour un morceau de pain, une pièce unique. Mais les tentures étaient sauvées : leur restauration pouvait être entreprise, une première fois par la manufacture des Gobelins, puis entre 1941 et 1944, par Mme et M. Bregère.

- Cf. Aussi : Marthe Crick-Kuntziger (Un chef-d’œuvre inconnu du Maître de la Dame à la Licorne, Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, t.23, 1954) - Sophie Schneebalg-Perelman, La Dame à la Licorne a été tissée à Bruxelles, Gazette des Beaux-Arts, Novembre 1967 (étude où elle admet l’existence de 8 tapisseries et donne la paternité à un peintre français. A signaler à la fin de cet article une bibliographie très complète) - Jean-Patrice Boudet, http://lamop.univ-paris1.fr/W3/licorne.html#_ftn47 - Jean-Pierre Jourdan (Allégories et symboles de l’Ame et de l’Amour du Beau, 2001, et Le sixième sens et la théologie de l’Amour, 1994) - Antoine Glaenzer, La Tenture de La Dame à la Licorne : du Bestiaire d’Amours à l’ordre des tapisseries in Micrologus X, I cinque sensi, éd. Del Galluzzo, 2002 - René Fédou, Les Hommes de loi lyonnais à la fin du Moyen Age, Les Belles Lettres, 1964 - Guy de Valous, Le Patriarcat lyonnais aux 13ème et 14ème siècles, Picard, 1973 - Jean-Bernard de Vaivre, Messire Jehan Le Viste, chevalier, seigneur d’Arcy et sa tenture au lion et à la licorne, Bulletin Monumental, t.142, 1984 - Albert Franck Kendrick, Quelques remarques sur les tapisseries de La Dame à la Licorne au musée de Cluny, Actes du Congrès d’Histoire de l’Art de 1921, t.3, Paris, 1924 – Dulce Maria Gonzalez Doreste, Du Roman de la Rose à la Dame à la Licorne in De la rose, édition Bel et Braet, 2006 - et encore dans le désordre le plus total Phyllis Ackerman, Alice Fano, Simone Hannedouche, Yves Monin, Kristina Gourlay, Marie-Elisabeth Bruel, La Loge Heptagone, Jean-Pierre Jossua, Edouard Finn, Albert le Normand, Jean-Noël Cordier, Harriet Martin, Barbara le Mitouard, David Hunt, Sophie Retzell, Anna Nilsen - et Michel Serres, Bertrand d'Astorg… Bonnes lectures.

- Au sujet de l’article de Ph.L. pp 97-107 du Catalogue de l'exposition Primitifs français (Musée du Louvre, Paris, 27 février 2004 - 17 mai 2004) : J’y relève un vocabulaire impressionnant d’imprécision/s : p.97 : semble, vraisemblablement p.99 : devaient, semblent, ont conduit NR à renoncer à voir… p. 100 : selon elle, auraient, serait p. 101 : on peut se demander, sans doute, il est possible p. 102 : probablement p. 106 : il y a de grandes chances, pourrait être, probablement p. 107 : nous portons aujourd’hui sur ces œuvres un autre regard, en complète opposition avec l’esprit dans lequel ces parallèles avaient été établis par Bouchat…

Soit : - des suppositions - des « retournements de veste » (il en est d’autres qui ne sont pas dans ces pages) - des conclusions démenties cent ans plus tard

Deux citations de Georges Didi-Huberman, Devant l’image, Editions de Minuit, 1990 :

1- C’est un fait d’expérience sans cesse rééprouvé, inépuisable, lancinant : la peinture, qui n’a pas de coulisses, qui montre tout, tout en même temps, sur une même superficie – la peinture est douée d’une étrange et formidable capacité de dissimulation … Le nombre de choses que nous ne distinguons pas dans la peinture est confondant.

2- Cette situation nous désarme. Elle nous contraint, soit à nous taire sur un aspect pourtant essentiel des images de l’art, par peur de dire quelque chose qui serait invérifiable (et c’est ainsi que l’historien s’oblige souvent à ne dire que de très vérifiables banalités), soit à imaginer et à prendre le risque, en dernier recours, de l’invérifiable''.

Bien cordialement. http://perso.orange.fr/dame.licorne/

[modifier] Cette tapisserie ne représenterait pas simplement un deuil ?.

Pour l’origine des tapisseries les experts se sont penchés uniquement sur l’analyse physique des panneaux. Ils en ont conclus qu’ils avaient été fabriqués en flandre. La manufacture de tapisserie d’Aubusson a était créée avec l’importation d’artisans flamands Dans ces conditions la technique de fabrication qu’elle soit Flamands ou d’Aubusson elles sont identiques. Au vu de la seule technique de fabrication déterminer son origine reste très hypothétique.

Ils faut surtout se pencher sur l’environnement social, familial et politique des le Viste : Les Le Vistre sont des bourgeois, très riche marchant drapier de Lyon, leur souhait est d’être anoblis. L’une des démarches dans ce cheminement à l’anoblissement est que Jeanne Le Viste fille d’Antoine, épouse Jean Robertet fils de Francois Robertet et de Colette de La Loëre. Jeanne fut mère de Florimont II, et de Marie. Elle est veuve dès 1538 et éleve seule ses enfants, certainement et durant un temps à Parray sous Briaille ( 03 Allier), fief des de La Loëre. On trouve aussi à cette époque un Antoine de La Loëre Seigneur d’Aubusson. Dans un environnement familial plus large on trouve des Seigneurs proche d’Aubusson et en d’Auvergnes. Et dans les alliances de la famille de La Loëre on trouve la noblesse de robes longue proche du Roi : Robertet, Bohier, Bayard, Du Prat.

J’ai franchement beaucoup de mal à imaginer dans ce contexte qu’un ou qu’une Le Viste en attente d’anoblissement et dans l’environnement familial ci-dessus commettre l’affront de faire fabriquer la Dame à la Licorne ailleurs qu’à Aubusson.

Je suis aussi surpris par ces terminologies très techniques et prosaïques des 5 premiers panneaux: la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût. Si on les remplace ces terminologies par des mots plus poétiques de : la beauté, le verbe, le parfum, la douceur, la saveur. Cela féminiserait le message de la tapisserie et donc la Dame a la licorne serait d’inspiration féminine, et non masculine. C’est d’autant plus évidant que c’est une femme qui est mise en scène et que le dernier panneau « A MON SEUL DESIR » est a la première personne du singulier. Sur le dernier panneau on voie aussi qu'elle dépose un collier dans un coffre, ce qui constitue un renoncement a la richesse. Le message est clair cette femme a tout ce que peut rêver d'avoir une femme, sauf ?

Sur ce même panneau on voie une tente cela représente peu être le foyer familial perdu. Sur cette tente on y voie des larmes. Cela exprime un regret, peut être la douleur de la perde d’un mari.

Jeanne Le Viste est veuve de Jean Robertet dès ou avant 1538. Florimont II leur fils ne doit avoir pas plus de 7 ans et sa sœur Marie certainement moins. Pour conclure cette tapisserie fut commandée par Jeanne Le Viste et représente le deuil de son mari Jean Robertet. Barrachy