L'Homme et l'Enfant

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L’Homme et l’Enfant
Titre original L’Homme et l’Enfant
Réalisation Raoul André
Acteur(s) Eddie Constantine (Fred Barker)
Juliette Gréco (Nicky Nistakos)
Folco Lulli (Carlo Ferelli)
Scénario Jacques Constant
Dialogues Jacques Constant
Orin Jannings
Musique Jeff Davis
Décors James Allan
Photographie Nicolas Hayer
Montage Gabriel Rongier
Producteur(s) Jean Darvey (directeur de production)
Production Hoche Productions
Eden Productions
Carol Film
Distribution Les Films Corona
Format Couleur (Eastmancolor)
2.35:1 CinemaScope
Monophonique
35 mm
Genre Drame
Durée 90 min
Sortie 28 novembre 1956 France France
Langue originale français
Pays d'origine France France
Italie Italie
Fiche IMDb

L’Homme et l’Enfant est un film franco-italien réalisé par Raoul André et sorti en 1956.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Fred Barker, un américain célibataire, resté en France après avoir héroïquement défendu le pays durant la Seconde Guerre mondiale, dirige à Grasse la fabrique de parfums de son ami Carlo Ferelli auquel il a sauvé la vie durant le conflit. Depuis, Fred a adopté une fillette, Cathy. Un jour, il reçoit la visite de Félix Mercier, un vieillard qui l'informe qu’il séquestre Cathy et lui signifie qu’il la lui rendra quand Fred retrouvera sa petite-fille Hélène, une adolescente de 17 ans, accusant la fabrique de parfums de servir de façade à un trafic de traite des blanches. Fred, tombant des nues, se lance à la recherche d’Hélène pour pouvoir rapidement récupérer sa petite Cathy…

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • Titre italien : Creature del male
  • La Chanson L’Homme et l’Enfant (The Little Boy And The Old Man), adaptation française de René Rouzaud et musique de Wayne Shanklin, est interprétée en duo par Eddie et Tania Constantine
  • Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
  • Assistant-réalisateur : Claude Pinoteau
  • Commentaire de Juliette Gréco[1] : « Gréco transformée en eurasienne sadique fouettant Nadine Taillier à coups de ceinturon. La jeune starlette adorée de la gent masculine est devenue baronne. Elle est heureuse et peut dorénavant, si elle le désirait, choisir celui ou celle qui la fouetterait. Mais elle est une douce et charmante personne. Eddie Constantine, qui est la star du film, se fait beaucoup rire pendant les projections du travail de la veille. « Il est terrible ce type-là », dit-il en se regardant dans les yeux. Eddie Constantine est gentil et tendre. Il prend soin de chacun avec amitié et bonne humeur et le film devient une vraie partie de plaisir, contrairement à l'histoire. Ils deviennent les meilleurs amis du monde.[2] La fête que notre vedette donnera à la fin du film sera mélancolique. Personne n'avait envie de se quitter. C'est une réussite. »

[modifier] Notes

  1. Jujube, mémoires par Juliette Gréco, Éditions Stock, Paris, 1982, ISBN 2-234-00816-6.
  2. Ces liens amicaux sont sans doute à l'origine du premier et seul duo enregistré en studio par Gréco (elle enregistra, bien plus tard, d'autres duos avec Michel Legrand mais à l'occasion d'émissions publiques). Eddie Constantine et Juliette enregistrent en septembre 1956 un duo fantaisiste, Je prends les choses du bon côté, paroles de Bernard Michel et musique de Jeff Davis, par ailleurs compositeur de la musique du film L'Homme et l'enfant. Les arrangements et la direction d'orchestre sont de Bill Byers. Sortie en octobre 1956 sur le 45 tours EP Barclay Records 70037 d'Eddie Constantine. Réédition dans le volume 2 de L'Éternel féminin, intégrale en 21 CD Mercury de Juliette Gréco.