L'Alouette
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L'Alouette est une pièce de théâtre en un acte de Jean Anouilh créée à Paris le 15 octobre 1953.
L'Alouette | |
Auteur | Jean Anouilh |
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Genre | Drame |
Éditeur original | La Table Ronde |
Date de la 1re représentation | 15 octobre 1953 |
Metteur en scène | Jean Anouilh et Roland Piétri |
Lieu de la 1re représentation | Théâtre Montparnasse |
Date de parution | 1953 |
Sommaire |
[modifier] Résumé
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Jeanne d'Arc, l'Alouette, est à Rouen, face à ses juges. La pièce alterne entre les scènes d'accusation de l'évèque Cauchon, de l'Inquisiteur, du promoteur, du compte de Warwick et les flash back qui retracent la vie publique de la pucelle. Jeanne tour à tour naïve et insolente, toujours pleine de bon sens, tient tête. Pourtant, devant les assauts répétés de ses contradicteurs, elle consent à renier ses actes et ses certitudes passées pour échapper au bûcher. Mais dans un ultime acte d'héroïsme, elle revient sur son abjuration et assume de devenir le personnage hors du commun qu'au fond d'elle, elle souhaite être.
Dans un ultime flash back, la pièce se finit en apothéose sur une Jeanne d'Arc triomphante au sacre de Charles VII.
[modifier] Distribution lors de la création
- Suzanne Flon : Jeanne
- Marcel André : Cauchon
- Michel Etcheverry : L'inquisiteur
- Roland Piétri : Le Promoteur
- François Marié : Frère Ladvenu
- Jean-Louis Richard : Le Comte de Warwick
- Michel Bouquet : Charles
- Denise Perret : La Reine Yolande
- Anne Guérini : La petite Reine
- Isabelle Ehni : Agnès
- Maurice Jacquemont : L'archévèque
- Henry Grangé : La Trémouille
- Claude Richard : Baudricourt
- Gérard Darrieu : La Hire
- Marcel Pérès : Le père
- Marie Leduc : La mère
- Paul Bisciglia : Le frère
- Georges Norel : Le bourreau
- Gérard Darrieu : Le garde Boudousse
- Gérard Darrieu : Le soldat anglais
- Franck Estange : le second soldat anglais
- Guy Pintat : le page du roi
[modifier] Citation
- Le promoteur : Tu blasphèmes! L'homme est impureté, stupre, visions obscènes! L'homme se tord sur sa couche dans la nuit, en proie à toutes les obsessions de la bête...
- Jeanne : Oui, messire. Et il pèche, il est ignoble. Et puis, soudain, on ne sait pas pourquoi (il aimait tant vivre et jouir, ce pourceau), il se jette à la tête d'un cheval emballé, en sortant d'une maison de débauche, pour sauver un petit enfant inconnu et les os brisés, meurt tranquille, lui qui s'était donné tant de mal pour organiser sa nuit de plaisir...
- Le promoteur : Il meurt comme une bête dans le péché, damné, sans prêtre!
- Jeanne : Non, messire, tout luisant, tout propre, et Dieu l'attend en souriant. Car il a agi deux fois comme un homme, en faisant le mal et en faisant le bien. Et Dieu l'avait justement créé pour cette contradiction.
[modifier] Notes sur la pièce
A sa création, la pièce connut 608 représentations.