Léobon Larombière

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Léobon-Valéry-Léon-Jupile Larombière, né à Saint-Vaury le 23 décembre 1813 et mort en 1893, est un magistrat français.

Il est substitut à Bellac en 1841, puis substitut et commissaire du gouvernement à Tulle en 1843 et 1848. À Limoges, il est successivement substitut du procureur général en 1849, avocat général en 1853 et président de Chambre à la cour en 1855. Il est ensuite conseiller de la Cour de cassation en 1869, puis premier président de la Cour d'appel de Paris et président de Chambre à la Cour de cassation en 1875. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1879.[1]

[modifier] Ouvrages

  • Théorie et pratique des obligations, ou Commentaire des titres III et IV livre III du Code Napoléon, art. 1101 à 1386 (5 volumes, 1857 ; 7 volumes, 1885). Réédition : Adamant Media Corporation, 2001.
  • Titus Lucretius Carus. De rerum natura. Poème de Lucrèce : La Nature, traduit en vers français (1877)
  • Georgica : Les Géorgiques. Traduit en vers français (1882)

[modifier] Bibliographie

  • Alexandre Bétolaud, Notice sur la vie et les œuvres de M. Larombière, Compte-rendu des séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, vol. 141, 1894, p. 673-693.

[modifier] Notes, sources et références

  1. Le parcours de Léobon Larombière est retracé ici d'après Charles Desmaze, La Magistrature française. Les premiers présidents de la cour de Paris (1802-1889), Dentu, Paris, 1889, p. 281-282.