Koranko
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Koranko ou phonétiquement par ses locuteurs Kourranko est une famille de la langues des Mandes précisement parlée en Guinée dans sa région de plaines et de savane faisant frontière avec le Burkina Faso,le Mali et un peu avec la Côte d'Ivoire.
Cette région est connue sous le nom de Haute-Guinée où la langue dominante est le malinke ou le Maninkakan. Les Kourranko s'y situent dans le gouvernorat connu de nos jours comme Faranah mais par ses habitants aussi comme le Sankaran.
Ce groupe de personnes, tout comme les Malinkes de Gnagassola établis dans la préfecture de Siguiri ou l'ancien Boure et ceux de Kouroussa, les Kourranko, sont réputés pour leur culte et leurs fétiches.
Bien que nombre d'entre eux se soient éloignés de l'animisme pour se convertir à l'Islam, les Kourranko sont toujours enracinés dans leur rituels systématiquement liés à ceux des malinkes animistes de la Haute Guinée et montrant de nombreuses ressemblances avec ceux des Dogons, tels que ces hommes qui se tiennent debout sur de longues échasses.
Ils partagent en grande partie les mêmes noms de familles que les Malinkes mais les prénoms sont souvent caractéristiques de leur différence. En tout cas,la grande famille qui puisse exister pour la distinction est Oulare.
Il y a peu de différences entre la langue Kourranko et Malinke: l'accent, la prononciation des mots et certaines appelations dues à la différence d'environnement. C'est aussi le cas de toutes les familles de la langue des Mandes car on les rencontre également en conversation avec les Bambarans du Mali, les Dioulas de la Côte d'Ivoire et du Burkina Fasso, les Malinkes de la Guinée, du Sénégal et de la Gambie (Mandingo), les Koniakes de la région forestière de la Guinée.
Cependant tel n'est pas le cas avec d'autres familles de la langue des Mandens comme les Soussous de la basse côte de la Guinée et de Sierra Leone, les Diankankes également situés dans cette région de la Guinée, les Dialonkes habitant dans la partie de savane de la Guinée, les Maracas du Mali et de nombreux autres.
L'une des grandes figures de la politique guinéenne était feu Ahmed Sékou Touré, connu de sa révolution comme étant le premier et seul politicien de l'Afrique francaise à inciter son peuple à dire non au référendum proposé par la France, qui a donc tourné le dos à son pays qui par la suite accéda à l'indépendance.
