Juliette des esprits

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Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) est un film franco-italo-allemand réalisé par Federico Fellini et sorti en 1965.

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Autour du film
5 Voir aussi

[modifier] Synopsis

Giulietta, la quarantaine passée, mène une vie de femme au foyer au sein de la bourgeoisie italienne. Toujours amoureuse de son mari, celui-ci la délaisse, multipliant les excuses pour s'échapper. Les indices de son infidélité se multiplient. Sur les conseils de sa sœur, elle engage un détective privé. Elle s'abandonne de plus en plus à la rêverie et à une vie fantasmagorique au point que la frontière du réel en vient à disparaître...

[modifier] Fiche technique

Titre original : Giulietta degli spiriti
Réalisateur : Federico Fellini
Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano et Brunello Rondi
Photo : Gianni Di Venanzo
Décors et costumes : Piero Gherardi
Musique : Nino Rota
Chanson : Go Milk the Moon, écrite par Eugene Walter et Nino Rota
Montage : Ruggiero Mastroiani
Pays d'origine : Italie, France, Allemagne
Sociétés de production : Federiz (Italie), Rizzoli Film (Italie), Francoriz Production (France), Eichberg-Film (Allemagne)
Format : Couleur par Technicolor — Format de projection 1.85:1 — Son monophonique — 35 mm
Genre : Psychanalytique, comédie dramatique
Durée : 137 minutes
Dates de sortie :
- 22 octobre 1965 en France et en Italie
- 4 novembre 1965 en Allemagne

[modifier] Distribution

Giulietta Masina : Giulietta
Mario Pisu : Giorgio, le mari
Sandra Milo : Suzy
Valentina Cortese : Valentina
José Luis de Vilallonga : L'ami de Giorgio
Sylva Koscina : La sœur de Giulietta
Valeska Gert : La voyante
Lou Gilbert : Le vieillard
Luisa Della Noce
Catarina Boratto
Silvana Jachino
Friedrich von Ledebur

[modifier] Autour du film

Après l'avoir dirigée 5 fois au cours des années 1950 dans Les Feux du music-hall (Luci del varietà), Courrier du cœur ou Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco), La Strada, Il Bidone et Les Nuits de Cabiria (Le Notti di Cabiria), c'est la seule fois au cours des années 1960 que Fellini place devant la caméra son épouse Giuletta Masina. Il faudra attendre 20 ans avant la fois suivante, et ultime, dans Ginger et Fred (Ginger e Fred) (1986).