Joey (film, 1985)

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Joey (aussi appelé Making Contact) est un film réalisé en Allemagne de l'Ouest et aux États-Unis de Roland Emmerich sorti en 1985.

Sommaire

[modifier] Synopsis

A 9 ans, Joey vient de perdre son père ; mais une nuit, il réalise qu'il est en mesure d'entrer en contact avec lui par l'intermédiaire d'un de ses jouets, un petit téléphone rouge. Peu après, il se découvre des pouvoirs télékynétiques latents, et peut déplacer les objets à distance ; mais très vite, le rêve se transforme en cauchemar lorsque Joey découvre une étrange marionnette dans une demeure abandonnée voisine... Cette poupée de ventriloque est en effet habitée par un puissant démon, qui compte bien se servir des pouvoirs naissants de l'enfant pour son propre compte. Joey va-t-il accepter de faire usage de son pouvoir? Et surtout, son défunt père peut-il l'aider?...

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Joey / Making Contact
  • Réalisation : Roland Emmerich
  • Scénario : Roland Emmerich, Hans J. Haller et Thomas Lechner
  • Production : Klaus Dittrich, James Melkonian, Alena Rimbach et Willi Segler
  • Musique : Paul Gilreath et David Von Richthofen
  • Photographie : Egon Werdin
  • Montage : Carl Colpaert, Alan Toomayan et Tomy Wingand
  • Pays d'origine : Allemagne de l'ouest, États-Unis
  • Genre : science-fiction, horreur
  • Durée : 98 minutes (79 minutes pour la version américaine)

[modifier] Distribution

  • Joshua Morrell : Joey Collins
  • Eva Kryll : Laura Collins
  • Tammy Shields : Sally
  • Jan Zierold : Martin
  • Barbara Anne Klein : Docteur Haiden
  • Jerry Hall : William
  • Sean Johnson : Bobby
  • Matthias Kraus : Bernie
  • Ray Kaselonis : Steven
  • Christine Goebbels : Alice
  • Axel Berg : Ralph
  • Jack Angel : Fletcher, la marionnette

[modifier] Commentaire

Ce film constitue une œuvre étrange, qui manque parfois d'une certaine cohérence ; le scénario de base ne révèle que peu de choses quand aux véritables motivations des personnages, et beaucoup d'éléments narratifs restent inexpliqués. On peut voir ici qu'Emmerich s'est plus intéressé au contenu visuel de son film qu'à la trame narrative ; d'une certaine manière, "Joey" peut être davantage perçu comme un hommage aux films à grand spectacle d'Hollywood que comme une histoire à part entière.