Joachim Bony

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Joachim Bony fut un homme politique ivoirien, né à Jacqueville, vers 1927. Il fut ministre de l' éducation nationale dans les gouvernements de Félix Houphouët-Boigny entre 1959 et 1963.

Il est l'un des auteurs des paroles de l'hymne de la Côte d’Ivoire, l'Abidjanaise, écrit en 1960, avec Mathieu Ekra et Pierre-Marie Coty.

En janvier 1963, il sera, avec Charles Bauza Donwahi et Amadou Koné, le fondateur des JRDA-CI, l' un des 3 ministres relevés de leur fonction puis emprisonnés à la prison spéciale Assabou à Yamoussoukro, construite pour accueillir les "comploteurs". Au cours du procès tenu à Yamoussoukro faisant suite au complot du chat noir, la Cour de sûreté de l'État juge 96 inculpés, dont Ernest Boka (mort sans explication), le ministre de la justice Germain Coffi Gadeau, celui de l'Information, Amadou Thiam, le ministre Jean Konan Banny et prononce six condamnations à mort[1].



[modifier] Bibliographie


[modifier] Références

  1. En 1990, Felix Houphouët-Boigny expliqua que ce complot du chat noir était une manipulation politique et qu'il n'y avait en réalité jamais existé de complot.
  2. Le professeur Samba Diarra, secrétaire-adjoint du syndicat des médecins, chirurgiens, dentistes et pharmaciens de Côte d'Ivoire, a été arrêté en 1963 pour « faux complot ». Après sa libération, en 1966, il deviendra médecin-chef à l'hopital de Sassandra puis professeur de gynécologie et d'obstétrique de l'Université de Côte d'Ivoire