Jeux publics

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Les principales institutions religieuses et politiques des temps héroïques furent les ligues amphictyoniques, les jeux, les oracles et les mystères.

Sommaire

[modifier] Ligue Amphictyoniques

Les temps héroïques furent une époque de mouvement et d’agitation. Les migrations étant extrêmement fréquentes, il se forma dans l’Archipel une grande quantité de colonies, qui ne tardèrent pas à s’apercevoir qu’il était de leur intérêt de s’unir. La Grèce comprit alors que jamais elle ne pourra jouer un rôle sérieux comme nation, ni se faire respecter au dehors, si elle n’unissait fortement, en un seul lien, les mille petits Etats qui la partageaient.

Amphictyon, fils de Deucalion et de Pyrrha, fut le premier qui proposa aux diverses tributs de se liguer pour se défendre contre les attaques des peuples voisins. On applaudit à son dessein ; le bourg d’Anthela fut choisi pour tenir les assemblées ; et, pour régler le but et les conditions de cette ligue, on promulgua des lois générales appelées amphictyoniques, puis, faisant de la divinité et de la religion le centre et le lien de la confédération, on offrit en commun des sacrifices à Cérès.

Cette première ligue ne comprenait que douze peuplades, mais bientôt il s’en forma cinq autres sur le même modèle. Leurs sièges furent à Delphes, à Oncheste en Béotie, à l’île d’Eubée, à l’isthme de Corinthe et à Calaurie. Ces ligues donnèrent naissance à de grandes confédérations et contribuèrent à la prospérité de la Grèce ; elles prévinrent, en effet, une foule de guerres intestines et rendirent la nation formidable au dehors. L’esprit d’association se développa pendant tous les temps héroïques, et tous les grands hommes qui parurent alors le favorisèrent de toute la puissance de leur génie. C’est notamment dans ce but que furent établis les Jeux Publics.

[modifier] Jeux Publics

Comme dans les sociétés anciennes on estimait extraordinairement la force, la beauté et les avantages corporels, les exercices avaient spécialement pour but la lutte, le pugilat ou la course. On les appelait Jeux ou fêtes. Les plus célèbres étaient :

[modifier] Souces

  • « Précis élémentaire de Mythologie » de M. l’abbé Drioux, édition de la librairie Belin Frère de 1898.

[modifier] Les récompenses

En Grèce antique, il y avait deux catégories de jeux publics, ceux où l'on gagnait un prix en argent et ceux où les vainqueurs gagnaient uniquement des couronnes : à cette seconde catégorie appartiennent les quatre grandes fêtes panhelléniques. Le prestige de ces quatre rendez-vous était tel, que les organisateurs n'avaient pas besoin d'offrir des prix en argent pour attirer les champions. Les athlètes qui remportaient ces titres étaient toutefois couverts d'or à leur retour dans leur cité : exemption d'impôts à vie, payement de rentes, élection à la tête de la cité...