Jeune Nation

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Jeune Nation était un mouvement nationaliste et néofasciste français fondé à la fin de 1949 par Albert Heuclin, mandataire aux Halles, Jean Marot, Jacques Wagner et les frère Sidos, fils d'un ancien des Jeunesses patriotes, maréchaliste de la première heure puis inspecteur général des Forces du maintien de l'ordre sous Darnand et fusillé à ce titre en mars 1946 : François Sidos, président de Jeune Nation, Jacques Sidos et Pierre Sidos, secrétaire général et bientôt numéro un de l'organisation nationaliste. Son symbole était la croix celtique, « symbole de la vie universelle ».

Le 22 octobre 1949, le mouvement est présenté pour la première fois au siège du Souvenir napoléonien, rue du Cirque. Le 23 mars 1950, il est officiellement déclaré à la Préfecture de police de Paris[1].

Il fut dissous le 15 mai 1958 par un décret du gouvernement Pflimlin, suite à une série d'attentats et des violences. Cependant Jeune Nation refuse de se dissoudre et se reforme sous le nom de Parti nationaliste en 1959. Le 5 juillet 1958, paraît le premier numéro du journal Jeune Nation, présenté comme un bimensuel d'information, mais qui se veut l'organe de Jeune Nation dissous[2].

[modifier] Notes et références

  1. Journal officiel de la République française, n°86, 9 avril 1950.
  2. Joseph Algazy, La tentation néo-fasciste en France de 1944 à 1965, Paris, Fayard, 1984, p. 158-159.

[modifier] Lien externe