Discuter:Jean Chouan

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[modifier] Remarques de 86.195.142.36 (d · c · b) transférées de l'article

Après ce texte de l'article: "Dans les actes de baptême de ses 11 enfants, Pierre Cottereau est désigné d'abord comme bûcheron, puis comme sabotier, puis comme closier, sans doute après qu'il soit arrivé à la Closerie des Poiriers.</ref>. On ne peut pas dire non plus, comme certain l'on écrit, que la famille appartenait à un milieu de marchands et de notaires. La lecture des actes de naissance des enfants nous montre que la famille allait en fait de forêt en forêt, sans doute au gré des coupes de bois et y passait dans une hutte, une grande partie de l'année. (Des familles de bucherons et de fabricants de charbon de bois vivaient encore en forêt du Pertre une partie de l'année jusqu'au années 1950.)"

La remarque suivante a été faite:

"FAUX: le registre paroissial de Saint-Ouën-des-Toits montre que seuls les deux premiers enfants (Pierre et Jean) sont nés ailleurs qu'à la Closerie des Poiriers. Citer des archives est certainement louable. Les lire serait préférable."

Après ce texte de l'article: "A cette époque, la lecture des registres paroissaiaux, en particulier ceux de la paroisse d'Olivet, commune voisine de Saint-Oüen-des-Toits où se trouve la closerie des Poiriers (en fait une humble masure au milieu de quelques arpents de terre qui permet au mieux d'élever une vache), nous montrent une région de grande misère. Dans de nombreux actes de naissance, on lit "né sur sur la lande" de parents journaliers (ce qui veut dire que les parents habitaient sur la lande dans des huttes et qu'ils travaillaient à la journée, soit dans les domaines environnants, soit le plus souvent aux Forges du Bourneuf-la-Forêt qui à cette époque faisait partie de la paroisse d'Olivet."

La remarque suivante a été faite:

"FAUX: Les archives notariales sont disponibles. Fondez vos informations sur des sources vérifiables ! Ajoutons qu'il n'y a jamais eu de forges au Bourgneuf-La-Forêt et que cette paroisse n'a jamais fait partie de celle d'Olivet. C'est la paroise de "La Madeleine" (c'est-à-dire Port-Brillet) qui était rattachée à celle d'Olivet (les registres paroissiaux des Archives départementales de la Mayenne sont consultables en ligne.)"

Transfert fait par Bradipus Bla 19 août 2007 à 13:56 (CEST)

Je me permets de livrer l'acte de naissance de François Cottereau, né le 19 mai 1760 (il n'a pas survécu) et rédigé ainsi: "Le dix neuf mai a été baptisé par nous soussigné françois né d'aujourd'hui du légitime mariage de Pierre Cottereau marchand sabottier et de jeanne Moiné lequel a eu pour parein Jean messager, sieur de la Vione, cousin de l'enfant et pour marraine marie Le Bourdais aussi cousine de l'enfant qui ont signé avec nous.

Signé: Jean Messager, M Le Bourdais, P. Cottereau, L.Mouton prêtre."

Référence: Archives Départementales de la Mayenne, registre de Saint-Ouën des Toits, cote E dépôt 178/E12, vue 7 (page de droite, premier acte.)

Quel est l'intérêt de citer un passage non vérifié d'un registre paroissial d'une commune où aucun des enfants Cottereau n'est né? Je m'interroge. Si c'est pour faire pleurer dans les chaumières (comme cela a été fait pendant deux siècles), c'est raté: Jean Chouan évoluait bien dans un milieu favorisé (pour l'époque). Marie Le Bourdais, fille de notaire, était la femme de Alexis Ollivier, aussi fils de notaire. Elle achetait à peu près tout ce qui était à vendre dans sa paroisse. Son fils, l'abbé Alexis Ollivier, "protecteur de Jean Chouan" était propriétaire de plusieurs métairies sur Olivet et le Genest. Son frère, Jean Le Bourdais, parrain de Pierre Cottereau était marchand tissier. Du côté de la mère de Jean Chouan (Jeanne Moyné), on trouve un Pierre Anjuère, prêtre curé de Saint-Pierre-La-Cour, ainsi qu'un Nicolas Moyné, prêtre curé de La Croixille, lequel avait de nombreuses terres sur sa paroisse et celle de Bourgon, dont certaines étaient louées à Julien Pinçon et Pierre Huet, chouans notoires. Etonnant... Si l'extrême pauvreté existait bien, tous les milieux n'étaient pas touchés, et l'Eglise pouvait bien s'attribuer le qualificatif non-usurpé de "Premier Ordre de la Nation". <\small> 86.199.70.176

[modifier] Recyclage

Je crois que la plupart des références citées dans l'article seraient à sourcer, car la plupart ne sont pas crédibles en l'état.--SammyDay (d) 28 décembre 2007 à 12:16 (CET)