Discuter:Jean-François Champollion

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Champollion est arrivé à Paris en septembre 1807 (donc à 17 ans). Voir H. Hartleben (Jean-François Champollion, sa vie et son oeuvre) et Alain Faure, plus récemment, Champollion, le savant déchiffré. Il conviendrait de modifier la date de 1806.

Sommaire

[modifier] Voyage en Egypte

Dans l'article, on a le sentimentque Champollion est professeur d'histoire à Paris, ce qui n'est pas exact. Il est nommé, avec difficulté, professeur-adjoint à la toute nouvelle université de Grénoble.

Champollion a quitté Toulon en Juillet 1828, pour revenir en décembre 1829. Il est resté au lazaret de Toulon jusqu'en janvier 1830, suite à un coup bas du baron d'Haussez, ministre de la marine, qui fut déjà préfet à Grenoble, ultra royaliste et ennemi juré du républicain Champollion.

[modifier] Election à l'Académie des inscritions et belles-lettres et Collège de France

De retour à Paris, il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France. S'il est admis à l'Académie des Inscriptions et belles-lettres, après que sa candidature et celle de son frère aient été refusées de nombreuses fois, les années précédentes, tandis qu'ils étaient honorés partout en Europe, tandis qu'il est nommé au Collège de France, ça n'est qu'après la chute de Charles X et la fuite des Ultras. Un honneur bien tardif, survenant dans sa dernière année d'existence.

Champollion n'a pas été exilé en raison de ses opinions bonapartistes, pour la bonne raison qu'il ne l'était pas. Son frère avait été le secrétaire de Napoléon 1er, durant les Cent-jours, et l'était sans doute plus que son cadet, lequel était un républicain. On a exilé l'aîné car il était bonapartiste (si on peut utiliser ce terme à l'époque) et notre déchiffreur pour ses idées républicaines. Il fut d'ailleurs surnommé par ses adversaires dauphinois "le jacobin endiablé". Tout démarre d'un rapport envoyé directment à Decazes, sans passer par le préfet, par le nouveau chef de la police, le comte de Bastard qui écrit : « Ces hommes dangereux, tels que Champoléon, Proby, Boissonnet, ont tous joué un rôle principal dans les cent jours de l’usurpation ». La machine administrative les confondra dans la même peine : « Depuis longtemps, les frères Champollion étaient désignés par l’opinion générale comme ennemis du gouvernement, d’autant plus à craindre qu’ils réunissent beaucoup d’hypocrisie à beaucoup de talent, d’esprit et de connaissances. M. le Préfet leur a ordonné de se rendre à Figeac. » Tel est le rapport de Bastard.

Beaucoup de biographes ont commis cette erreur de faire de Champollion le jeune un fervent de l'Empire. Ses cours d'histoire sont pourtant éloquents sous Napoléon : « Sophocle et Euripide, en reproduisant sur le théâtre les crimes des Atrides, se proposèrent, au rapport des Anciens, d’inspirer aux Grecs constitués en république la haine des rois et du gouvernement d’un seul. » Il a bien vu Napoléon à Grenoble, lors de son passage, lequel a promis de publier ses grammaires coptes à Paris, ce que la seconde Restauration ne permettra pas. Mais si le personnage le fascine peut-être, il n'en va pas de même de sa politique.

[modifier] sa description

champollion était un déchiffreur de hyéroglife

[modifier] les hiéroglyphes

quand!Champolion a découvert les hiéroglyphes