Jardins de la vie

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Les Jardins de la vie est une association exclusivement française à caractère pédagogique et orientée sur le new age, créée dans les années 1990.

Sommaire

[modifier] Historique

Son fondateur, Gabriel Loison, un français né en 1940, est psychothérapeute et sophrologue. Il a d'abord dirigé à partir des années 1980 et jusqu'en 1994 un institut dénommé Les Amis de Saint-Jean situé à Saint-Jean-de-Fos (dans l'Hérault) dont la fonction principale est de venir en aide aux personnes atteintes de dépression. Le centre propose des thérapies comprenant des séances de sophrologie[1]. L'association est dissoute par Gabriel Loison de son propre chef.

[modifier] Activités

En 1994, la fondation Les Jardins de la vie voit le jour à Vincennes (dans le Val-de-Marne) sous forme de SARL. Ce organisme est en fait identique à l'association Les Amis de Saint-Jean, puisque les méthodes des stages sont essentiellement les mêmes.

Il s'agit d'un centre de formation qui développe des thèmes liés aux ressources humaines. D'après l'association elle-même, les cours « inclue[nt] tous les enseignements à caractère éducatif sur la santé, la psychologie, le secteur para-médical, les arts et arts appliqués, l'écologie, l'agriculture biodynamique, la géobiologie, l'artisanat, et tout enseignement concernant l'humain dans toutes ses dimensions et ses rapports à la nature ».

Le centre propose « l'enseignement source » qui, échelonné en deux sessions sur une période de 100 jours, a pour but de permettre aux personnes qui suivent les cours de devenir conseiller en pédagogie parentale[1]. La majorité des stagiaires est donc constituée de parents de tous milieux sociaux, certains ayant bénéficiés d’aides à l’insersion.

[modifier] Critiques

Cette association figure dans le rapport n°2468 établi en 1995 par la Commission parlementaire sur les sectes en France, qui la liste parmi les groupes ayant moins de 50 membres.

Les critiques par rapport à ce groupe sont notamment :

  • des décès de membres dans des conditions identiques demeurant inexpliquées. En effet, en 1989, deux participants trouvèrent la mort au cours des stages, à deux semaines d'intervalle, en chutant d'une falaise où se déroulait le stage. Toutefois, même si une commission rogatoire a été ouverte au motif d'homicide involontaire, aucune charge n'a été retenue contre Gabriel Loison[2].
  • le prix jugé exorbitant des stages. Par exemple, l' 'enseignement source' proposé par le centre coûtait 25 000 francs pour 800 heures de cours.
  • des abus sexuels prétendument commis par Gabriel Loison. Une plainte a été déposée pour viol par une religieuse exerçant la profession d'assistante sociale dans une prison. Les faits se seraient produits en 1984. Un non-lieu fut prononcé qui innocenta Gabriel Loison des accusations mensongères.
  • la sujetion psychologique des stagiaires et la manipulation mentale que pratiquerait le formateur. Une ex-membre qualifie ce dernier de « charlatan profitant de sa fragilité »[3].

[modifier] Voir aussi

  • Références :
  1. ab La France aux cent sectes, de Jean-Pierre Van Geirt, GECEP, Vauvenargues, 1997 (ISBN 2-7443-0049-7)
  2. La mafia des sectes, de Bruno Fouchereau, Éditions Filipacchi, 1996, page 76
  3. La religieuse et le gourou violeur, dans L'Express, 15 avril 1999, par Marion Festraëts