Discuter:Jacques Daguerre

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Motif du re-déplacement : l'appellation d'usage courant, en France, est Jacques Daguerre. Elle est d'ailleurs rapportée par le Petit Larousse (et le Grand Larousse encyclopédique, évidemment), le Petit Robert, Encarta ([1]), et, à mon avis, un indice très sûr, celui du « collège Jacques-Daguerre » sis dans sa ville natale ([2]). Alors même si le Quid et même l'Encyclopedia Britannica en pincent pour "Louis Daguerre" ou l'absurde appellation à rallonge "Louis Jacques Mandé Daguerre" (avec souvent des traits d'union inopportuns...), je rapporte l'appellation que j'ai toujours entendue ou lue depuis 35 ans environ que j'ai connaissance du personnage. Hégésippe Cormier 21 nov 2004 à 03:54 (CET)


Sur son monument à Cormeilles-en-parisis, il se nomme Louis Jacques Mandé Daguerre. Mais le collège de la ville c'est le collège Jacques Daguerre. Et pour l'usage actuel, c'est bien Jacques : c'est à ce prénom là que le recheront 99% des gens. (->Jn) 18 août 2006 à 17:32 (CEST) (note : ce paragraphe est une réponse à un chapitre supprimé : [3])
Dans la base Léonore des titulaires de l'ordre de la Légion d'honneur, il est également classé sous Louis Jacques Mandé Daguerre. A noter : A Bry-sur-Marne (commune de décés), il y a une école Louis Daguerre et une association Louis Daguerre :-). --Myrabella 20 août 2006 à 04:12 (CEST)

[modifier] Image sous copyright

L'image du daguerréotype de l'Atelier de 1837 serait encore protégée par le droit d'auteur, cf. ce ce commentaire de l'expert André Gunthert. Pour résumer, l'auteur argumente que cette image n'est pas un daguerréotype de 1837, mais sa reproduction réalisée dans les années 1920 par un archiviste mort en 1949 (d'où expiration du droit d'auteur en France en 2019 seulement). Je la retire de l'article et demande sa suppression dans WikiCommons, en attendant qu'un jour nous demandions l'autorisation d'afficher une image de meilleure qualité à la Société française de photographie, détentrice des droits. --Myrabella 16 août 2006 à 22:54 (CEST)

Une réponse détaillée sur "Actualités de la recherche en histoire visuelle" Amiante 18 août 2006 à 11:00 (CEST).

Enlever cette image était probablement une erreur. Les droits d'auteur ne portent que sur l'oeuvre originale, et non pas sur ses reproductions. Un exemple simple : reproduire les cds de luis mariano ne recrée pas de droits d'auteur pour l'entreprise ou la personne à l'origine de cette reproduction. Attention, il peut y avoir des exceptions (notamment quand la reproduction implique une activité de création suffisamment importante pour qu'on considère que la reproduction est une oeuvre en soi). Néanmoins... je ne vois pas pourquoi cela serait vrai ici et non pas pour des photos ou des morceaux de musique. Jean-Baptiste Soufron 18 août 2006 à 17:05 (CEST)

Après relecture, je ne comprends si l'image est tirée de la reproduction d'un daguerotype de 1800+, ou s'il s'agit d'une oeuvre originale datée de 1925 mais qui aurait été confondue par erreur avec l'oeuvre plus ancienne. Selon la situation, l'image relève ou non du droit d'auteur. Qui peut se renseigner ? Jean-Baptiste Soufron 18 août 2006 à 17:19 (CEST)

Tout ça me semble douteux : mes photos appartiennent-elles à Photo Service puisque mes originaux sont des négatifs tandis que les positifs ont été faits par une société ? Je pense que la boite qui intimide les commissaires d'expo y va au bluff (un peu comme la société qui produisait les scopitones qui a longtemps réussi à se faire rémunérer de manière indue comme un jugement a fini par le prouver - source : les bavardages entre clients collectionneurs de cinéma de la boutique bdciné à Paris :-)). Comme on n'a pas les moyens de défendre ça devant un tribunal, je propose qu'on se couche, lâchement, malgré tout. (->Jn) 18 août 2006 à 17:37 (CEST)

La règle selon laquelle les droits ne porteraient que sur l'original me paraît aller à l'encontre de tous les usages des musées dans le monde. Que je sache, la RMN ou la BNF, lorsqu'il s'agit de reproductions d'oeuvres du domaine public, ne facturent pas que des frais techniques, mais bien des droits d'usage, dont la meilleure illustration est l'interdiction de réutiliser la reproduction dans un autre contexte. Par ailleurs, la reproduction des incunables de la photographie n'a rien à voir avec le duplicata d'une photo. Pour vous, une oeuvre est un objet intangible. Mais le daguerréotype de 1837, autrefois visible, ressemble aujourd'hui à un miroir. La reproduction utilisée est celle, unique, qui a été effectuée en 1925, à un moment où l'image était encore visible. Plus personne aujourd'hui n'est en mesure de produire une copie qui restituerait cette image. Pas grand chose à voir avec un CD de Luis Mariano... ;-) Amiante 18 août 2006 à 18:07 (CEST)

Peu importe l'usage des musées dans le monde. Les droits d'auteur ne naissent que d'une création originale et certainement pas de son stockage ou de sa reproduction. Tout cela est expliqué assez clairement dans le Code de la Propriété Intellectuelle : [4] Le principe est établi juridiquement depuis longtemps, et il est clair. Et peu importe la façon douteuse dont il est présenté par les musées ou les collections car elle n'engage qu'eux.


D'où mes interrogations. S'il s'agit bien d'une reproduction faite en 1925 d'un original datant de 1837, il ne faut tenir compte que du droit d'auteur de l'oeuvre originale. Sauf si la reproduction implique une activité créatrice originale, mais encore faudrait-il le démontrer.


L'exemple de Luis Mariano était amusant, mais la problématique a bel et bien tout à voir car ce sont exactement les mêmes articles du Code qui s'appliquent : la reproduction d'une oeuvre ne fait pas naître de nouveaux droits d'auteur, elle est dans le domaine public dès que l'oeuvre originale est elle-même dans le domaine public.


Ainsi, s'il s'agit effectivement de la reproduction faite en 1925 d'un original datant de 1837 (et non pas une autre oeuvre datant de 1927 qui aurait été prise à tort pour la reproduction de celle de 1925), alors cette reproduction est bel et bien librement utilisable.


Sauf si j'ai manqué quelque chose. Jean-Baptiste Soufron 18 août 2006 à 18:21 (CEST)

Le cas n'a rien de douteux: il est au contraire très simple. Devant un tribunal, il suffirait d'apporter les deux images, celle de 1837 et celle de 1925 (toutes deux en possession de la SFP), personne ne pourrait prétendre que l'une est la reproduction fidèle de l'autre. Il me paraît d'autre part assez malvenu de s'abriter derrière un paravent juridique alors que l'image utilisée sur Wikimedia est le duplicata d'une mauvaise reproduction copiée à partir d'un ouvrage publié, qui n'est même pas cité, ce qui s'apparente me semble-t-il à du piratage. Il vaudrait beaucoup mieux, comme le suggérait la rédactrice de l'article, demander une reproduction correcte et une autorisation de publication en bonne et due forme à la Société française de photographie, qui j'en suis sûr accueillera favorablement cette demande. Amiante 18 août 2006 à 18:47 (CEST)

De deux choses l'une. Soit l'image est la reproduction d'un original de 1837 dont les droits sont expirés et que chacun est libre de réutiliser. Soit l'image est elle-même un original de 1925 confondu à tort avec la reproduction d'une ancienne photo de 1837. Dans le premier cas, il ne faut pas hésiter à la publier. Dans le second cas, il faut s'abstenir sans obtenir l'autorisation des ayants-droit (qui ne sont certainement pas la SFP, simple détentrice de l'exemplaire physique - sauf erreur).

Quand à demander une autorisation, n'hésitez pas, mais préparez vous à une réponse négative, de mauvaise foi et sans fondement juridique. L'expérience a déjà été menée à plusieurs reprises (wiktionnaire et académie française, photos d'hommes politiques, etc.). De mon point de vue de juriste, la seule question à se poser est de savoir si cette image est la reproduction d'un original de 1837 ou pas. Le mieux serait sans doute de demander à l'expert déjà mentionné. Jean-Baptiste Soufron 19 août 2006 à 05:45 (CEST)

Les ayant-droits ne sont pas des juristes, par contre ils regardent avocats et associcés comme tout le monde ;-) La photographie de 1925 est bien une reproduction d'un original qui est apparemment plus difficilement exploitable aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque, son état s'étant dégradé. Mais être le dernier photographe d'un objet n'en rend pas le photographe propriétaire. (->Jn) 19 août 2006 à 08:45 (CEST)

[modifier] Louis ou Jacques ?

Peu importe le choix arbitraire du prénom. Mais il faut accorder à l'article diorama le prénom qui est différent pour la même personne. Attaleiv (d) 14 juin 2008 à 22:34 (CEST)