Utilisateur:Irønie/travail3

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influences et des associations

Lacoue-Labarthe a été influencé par et a écrit énormément sur Martin Heidegger, Jacques Derrida, Jacques Lacan, le romantisme allemand, Paul Celan, et le la deconstruction. Il était également un traducteur français de Heidegger, Celan, Friedrich Nietzsche, Friedrich Hölderlin et Walter Benjamin.

En 1980 Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy organisent une conférence sur Derrida à Cerisy-La-Salle, baptisée d'après l'article Les fins de l'homme de Derrida (1968). À la suite de cette conférence et à la demande de Derrida, ils fondent le Centre Recherche Philosophique sur le Politique en novembre 1980. Ce centre demeura actif pendant quatre années, fournissant des voies alternatives d'enquête à l'approche empirique des sciences politiques. Lacoue-Labarthe et Nancy furent collègues à l'université Marc Bloch de Strasbourg. Lacoue-Labarthe était également membre et président du Collège international de philosophie.

Psyché. Inventions de l’autre,


Partant de la thématisation allemande de la question de l'imitation tout en retournant à la conception aristotélicienne de la mimesis (L'imitation des modernes, Poétique de l'histoire) Lacoue-Labarthe s'attache à suivre la déconstruction de la version tragique de l'histoire.

Lacoue-Labarte et Derrida ont tous les deux abondamment commenté le corpus heideggérien, et tous deux ont identifié un national-socialisme idiosyncrasique chez Heidegger, qui persista jusqu'à la fin. Mais il est peut-être plus important de considérer que Lacoue-Labarthe et Derrida, après Celan (à un degré moindre), ont également considéré Heidegger capable d'une critique profonde du nazisme et des horreurs qu'il a apporté. Ils ne considèrent pas que la plus grande erreur de Heidegger soit sa participation dans le mouvement national-socialiste, mais selon les mots de Lacoue-Labarthe son « silence sur l'extermination », et son refus d'engager une déconstruction complète du nazisme, — au-delà de certaines de ses notables objections sur les orthodoxies du parti. Lacoue-Labarthe ajoute également aux erreurs, le passage par Nietzsche, Hölderlin et Wagner, dont les oeuvres furent susceptibles d'une appropriation par le nazisme. Il est raisonnable de penser que Lacoue-Labarthe et Derrida considèrent Heidegger comme capable de se confronter au nazisme, considéré dans ses tendances les plus extrêmes, et eux-même ont entrepris un tel travail, sur la base de ceci. On peut ainsi se noter le questions de Derrida sur le commentaire (entre parenthèses) de Lacoue-Labarthe : « de toute façon, Heidegger n'évite jamais n'importe quoi »