Institut d'astrophysique de Paris

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L'Institut d'astrophysique de Paris (IAP), est un laboratoire de recherche du centre national de la recherche scientifique (CNRS), rattaché à l'Université Pierre et Marie Curie depuis 2001. Il est situé boulevard Arago, dans le 14^e arrondissement de Paris, à proximité de l'Observatoire de Paris, dont il ne fait cependant pas partie.

Sommaire

1 Historique
2 Recherches actuelles
3 Directeurs successifs de l'institut d'astrophysique de Paris
4 Voir aussi
5 Lien externe

[modifier] Historique

La création de l'IAP est décidée en 1936 par le ministre de l'Éducation nationale Jean Zay, initialement en vue de procéder au traitement des données recueillies par l'observatoire de Haute-Provence construit à la même époque. Le laboratoire, initialement appelé « Laboratoire d'astrophysique » ouvre ses portes le 15 juin 1939. Henri Mineur en est le premier directeur. Ses locaux sont initialement situés au sein de l'observatoire de Paris, puis dans ceux de l'École normale supérieure de Paris avant de prendre leur place définitive dans le bâtiment actuel dont la construction est achevée en 1952.

[modifier] Recherches actuelles

L'IAP compte 160 chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et doctorants, et accueille régulièrement de nombreux stagiaires et visiteurs étrangers.

Les principales thématiques étudiées à l'institut d'astrophysique de Paris sont :

Relativité générale et cosmologie

grands relevés et formation des grandes structures

Cosmologie et astrophysique des hautes énergies

Origine et évolution des galaxies

Physique stellaire

Planètes extra solaires

L'IAP est l'un des cinq laboratoires du groupement de recherche européen pour l'astronomie (AERA), dont il est l'un des fondateurs. Le laboratoire se situe à l'interface entre deux disciplines, astrophysique et physique théorique. Il est également très actif au niveau du traitement massif de données depuis la mise en place d'une plate-forme technique « POLARIS » (POLe Astrophysique de Recherche en traitement de l'Information et Simulation numérique). Il hébege notamment le centre du traitement des données de la caméra MegaCam implantée au télescope Canada-France-Hawaii (projet TERAPIX) et procèdera à une partie du traitement des données du satellite Planck Surveyor. l'IAP héberge également le siège de l'union astronomique internationale.