Horloge astronomique de Ploërmel

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Sommaire

[modifier] Une horloge astronomique à Ploërmel

Mathématiques, astronomie, navigation, Bernardin Morin (1812 - 1876) a enseigné ces disciplines dans le cadre de la Communauté des Frères de Ploërmel * fondée en 1820 par l'Abbé Jean-Marie de la Mennais. Auteur de nombreux ouvrages scientifiques dont un Traité d'arithmétique de 600 pages, cet homme de foi et de science a construit son horloge astronomique entre 1850 et 1855.

« Après de longs calculs sur son cahier, Frère Bernardin a fabriqué chaque pièce, limé manuellement chaque roue des mécanismes » évoque, tel un gardien du temps, Frère Pascal Le Pape, tout en détaillant le fonctionnement de l'horloge.

[modifier] Des cadrans et des planètes

Un système de 10 cadrans dotés d'aiguilles indique l'heure moyenne, la date et le jour de la semaine, les phases de la Lune ainsi que le mois - la saison et le jour, l'équation du temps (différence entre temps moyen et temps vrai), le temps moyen pour le monde entier (N° 5 - 6), les positions de la lune - de la terre et du soleil, l'aspect de la voûte étoilée pour Ploërmel (8 et 9). Et le cadran N° 10 présente 3 aiguilles faisant respectivement un tour complet en un an, un siècle, un millénaire. À côté se trouve un système planétaire animé où l'on retrouve la Terre, la Lune, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et, bien sûr le Soleil. Devant tant de précision et de recherche, chacun s'interroge et cherche à apprendre. Et c'était bien là le souci premier du frère Bernardin qui a élaboré cette œuvre dans un but d'enseignement et de communication de sa passion à plusieurs générations d'élèves.

[modifier] Mais aussi, un petit Muséum

Soigneusement rangés et étiquetés, des fossiles datant de 200 millions d'années et des minéraux mais aussi des papillons, des coquillages, des mâchoires de requins, des pinces de homard géant se distinguent parmi de nombreux échantillons collectés aux quatre coins du monde par les membres de la Communauté religieuse implantée dans une vingtaine de pays. D'où la grande diversité des collections : carapaces de tortues géantes, boîtes crâniennes de grands mammifères, où même ce volumineux nid de Tisserin, un oiseau originaire de la Côte d'Ivoire. Une véritable galerie des sciences naturelles à l'élaboration de laquelle le Frère Pascal Le Pape a patiemment contribué et que bien des écoles de Bretagne font découvrir à leurs élèves. Tout cela est remarquable et cet amour mis dans la précision et la qualité de la présentation démontre la parfaite complémentarité du spirituel et du scientifique.

[modifier] Liens externes