Discuter:Homosexualité dans la littérature

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Bravo au contributeur anonyme qui vient de compléter cette page !

R 20 nov 2003 à 01:07 (CET)

[modifier] Oeuvres sur l'homosexualité?

Un certain nombre d'oeuvres listées ici ne parlent pas d'homosexualité dans le sens ou on l'entend aujourd'hui, mais plutôt de pédérastie ou de pédophilie:

• Le Tour d'Ecrou d'Henry James ne parle pas du tout de sexualité de façon directe: c'est un très court roman plein de mystères, il lui a été donné beaucoup d'interprétations. Celle de Benjamin Britten pour son opéra évoque des relations pédérastes entre Peter Quint et Miles - mais vu l'age de ce dernier, certainement pas pubère, il serait plus juste de parler de pédophilie étant donné les acceptions actuelles de ces mots. Pareil entre Miss Jessel et la soeur de Miles, Flora, encore plus jeune. Une interprétation similaire a été faite pour le film de Jack Clayton inspiré du même roman, "Les innocents".

• Le célèbrissime "Mort à venise" de Thomas Mann évoque un désir foudroyant d'un homme mûr envers un jeune garçon de 13 ou 14 ans: il s'agit donc de pédérastie plutôt que d'homosexualité. Quand on sait que le garçon réel qui inspira la nouvelle, et dont Thomas Mann admira la beauté lors d'un voyage à Venis en 1911, avait tout juste 11 ans, on n'est pas loin de la pédophilie.

• "La ville dont le Prince est un enfant" de Henry de Montherlant montre le désir d'un prêtre envers un jeune de garçon dans un internat. Là encore, on peut parler de pédérastie ou de pédophilie plutôt que d'homosexualité dans le sens actuel. Montherlant et Peyrefitte étaient d'ailleurs beaucoup plus pédérastes et pédophiles qu'homosexuels, comme le montrent entre autres leurs correspondances publiées chez Laffont : les garçons dont ils évoquent la drague sont mineurs dans leur grande majorité, certains n'ont pas 10 ou 11 ans.

• "Le roi des Aulnes" de Michel Tournier montre un Abel Tiffauge fasciné par les jeunes garçons pas encore pubères. Même s'il ne savoue pas à lui même un désir sexuel précis - il sublime ce désir dans une représentation très particulière du monde - ça n'en est pas moins évident. Il s'agit donc là encore de pédophilie.

Il y en a peut-être d'autres mais je n'ai pas tout lu de la liste, loin de là!

Bref, ça ne retire évidemment rien au génie de ces oeuvres absolument incomparables, mais il serait peut-être bien quand de préciser que si ces trois romans et cette pièce parlent bien de désir et d'amour entre personnes de sexe masculin, il ne s'agit pas d'homosexualité dans le sens ou on l'entend aujourd'hui.

Il est vrai que par le passé, jusque dans les années 70 ou 80, le terme d'homosexualité désignait un peu toutes les formes d'amour entre garçons, incluant la pédérastie et la pédophilie masculine. Mais depuis, les homos ont compris qu'il vaut mieux poser des séparations en fonction de l'âge des personnes concernées s'ils veulent que leur lutte pour une reconnaissance sociale aboutisse. Aujourd'hui, étant donné l'hystérie sociale ambiante au sujet de ces autres formes de relations, les gay font particulièrement attention à cette séparations et dénoncent ce qu'ils nomment un amalgame. Il serait donc peut-être bon de refléter celà en sortant ces quatres oeuvres du lot pour leur ajouter un petit commentaire d'explication.

Si personne ne s'y oppose, je tenterais de faire quelque chose.

.: Guil :. causer 6 septembre 2005 à 13:22 (CEST)

j'ajouterais d'ailleurs à cette liste le Satyricon de Petrone, qui parle clairement de pédérastie tel qu'on l'entendait dans l'Antiquité, ainsi que les Sonnets de Shakespeare, qui sont adressés à un jeune homme... de 12 ans! .: Guil :. causer 6 septembre 2005 à 13:30 (CEST)

[modifier] Poppy Z Brite

Je pense que Poppy Z. Brite a sa place au chapitre de la litérature du 21è siècle, bien qu'elle soit dans l'underground, tous ces romans ou nouvelles ont comme héros des homosexuels. qu'en pensez vous? Lillshellyann リル 7 juin 2006 à 20:05 (CEST)

Que du bien, n'hésite pas à l'ajouter à la liste :-) .: Guil :. causer 8 juin 2006 à 10:47 (CEST)

[modifier] Pierre Louÿs

serait l'auteur des chansons de Bilitis, et non Sappho. Rigolithe ✉ 1 mai 2008 à 20:08 (CEST)