Histoire de l'animation russe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'animation russe est relativement ignorée du grand public occidental, c'est pourtant un échelon marquant de l'histoire du cinéma d'animation. Quelques films étaient diffusés sporadiquement dans les années 80 sur les chaînes la télévision publique française. Depuis peu l'explosion de la demande en cinéma d'animation d'auteur, permet de découvrir ou redécouvrir quelques uns de ces chefs-d'œuvres au cinéma d'animation.

Pendant l'Union soviétique le cinéma russe à englobé la production des divers pays qui sont devenus des républiques indépendantes de la Russie depuis, montrant la richesse et la diversité de ces différentes cultures. Voir à ce sujet le cinéma d'animation d'Asie Centrale avec entre autre les production du Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizistan.

La qualité, les styles et les techniques d'animation russes sont très variés, parmi les techniques utilisées, on trouve entre autres :

  • Des dessins animés classiques proche du style de Disney, ou au style plus personnels selon les réalisateurs.
  • Des peintures animées, extraordinaires chefs-d'œuvres d'animation, des courts métrages réalisés en peinture à l'huile, technique également pratiquée par l'animateur suisse Georges Schwizgebel.
  • Des marionnettes, en volume ou à plat, alliant toutes sortes de matériaux.

Le cinéma d'animation russe présente des figures notables parmi lesquelles on compte habituellement :

  • Youri Norstein, et son film ayant eu le plus de reconnaissance et de succès « Skazka Skazok » (1979) (le conte des contes) ;
  • Lev Atamanov ;
  • « The Wild Swans » (les cygnes sauvages) (1962), réalisé par M. et V. Tsehanovsky (d'après les contes d'Andersen).
  • Garri Bardine, et ses films en plastiline (Le loup gris et le petit chaperon rouge) (1991), (le chat botte).

Et les cinéastes russes ayant émigé en France :

Autres langues