Discuter:Hernán Cortés/Archive 1

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Selon Ross Hassig, professeur d'Anthropologie à l'Université d'Oklahoma, le premier peuple rencontré par Cortés et ses hommes et qui sont devenus ses alliés sont les Totonacs. C'est après qu'il pénètre dans la province de Tlaxcala et s'allie avec les autochtones (les Tlaxcaltecs) contre Moctezuma. [source: Ross Hassig, "The Immolation of Hernán Cortés", in What If ? Military Historians Imagine What Might Have Been, Pan Books, 2001, p. 124 sqq.]

Pour tous les détails concernant la conquête du Mexique par Cortes, il faut se reporter au texte original du conquistador Bernal Diaz del Castillo qui a consigné tous les détails avec d'autant de précisions qu'il en était le témoin direct et compagnon de Cortes pendant toutes ces années. Le réseau des alliance avec les tribus indiennes est très bien décrit par Bernal Diaz. C'est du reste le seul document authentique de cette épopée.



Je suis un peu étonné par la paragraphe sur "le coté obscur de cortès", il me semble que ça tient plus de l'avis personnel de quelqu'un qui aime bien le personnage qu'autre chose... En fait ce qui m'a choqué en lisant l'article, c'est que l'on parle au début comme un fait des 200.000 morts lors du siège de tenochtitlan (entre autres), puis dans cette partie, l'auteur ne considère pas les massacres de cortès comme un fait... sans parler du style qui se veut une vérité, avec des "Une importante et irréfutable notion" par exemple... Bref, je pense qu'il faudrait enlever cette partie ou la rendre bien moins manichéenne...


Je suis pour ma part plus qu'"étonné" par ce paragraphe intitulé "Le côté obscure de Cortés", je suis proprement scandalisé. Et cette histoire de "mariage" avec La Malinche semble pour le moins mal documenté.

Ce qui m'étonne est la première ville d'amérique, parce que dans ce cas là les gigantesques citées maya et Tenochtitlan, c'était quoi? Des parcs d'attractions?

[modifier] Quelle marque de négationnisme !

L'appréciation ou plutot la minimisation des atrocités commises par Cortes et ses troupes est plus que choquant. En lisant l'article, on a l'impression que la tuerie de Templo Mayor est un simple accident dû à une incompréhension des rituels des Aztèques par les soldats de Cortes ("'Il semblerait que les raisons de ce massacre tiennent au fait que Alvarado avait cru déceler une menace contre ses troupes et voulut attaquer préventivement'"). Quel regrettable malentendu... Ainsi, Cortes et ses pairs sont donc les inventeurs des "frappes préventives" dont nous connaissons tous aujourd'hui le bien fondé...

Que dire de la description de Cortes qui est dépeint en apotre de l'Humanisme et qui vient délivrer les peuples sous le joug de Moctezuma (et qui pour se faire n'hésite donc pas à annihiler tout ce qui se met en travers de son dessein y compris femmes et enfants) ?

Quant au fait que l'union entre Malinche et Cortès relève de "l'ouverture d'espir" et de "l'entente entre les peuples" est une véritable insulte à la mémoire de tous les victimes qu'a engendré la traitrise de celle que les Mexicains appellent volontier "La Chingada"...

[modifier] contre le "côté obscur"

Je suis tout à fait d'accord pour revoir la partie sur le "côté obscur" de Cortés. Il ne me semble pas très honnête de le décrire comme une sorte de philanthrope et de nier les massacres et la tempête de violence dont il fût responsable. Il est par contre vrai que le pragmatisme dont il faisait preuve - sans doutes à des fins d'enrichissement personnel - l'a fait considérer les indiens comme des hommes à part entière avec qui on pouvait intriguer, "faire de la politique", là où un Colomb avait une vision toute manichéenne des amérindiens, s'employant à les caractériser selon son humeur comme des "douces brebis égarées en quête d'un berger" où, à l'inverse comme des sauvages lâches. D'autre part, il manque la partie sur la fin de sa vie. Après son retour en Espagne, Cortés voulu tenter une expédition suicidaire contre Alger. Il me semblerait bon de plus parler de la fin de sa vie.


Je vous encourage vivement à réécrire cette partie. Le parallèle avec Colomb me semble tout à fait pertinent, mis en évidence aussi par Tzvetan Todorov, La Conquête de l'Amérique (La question de l'autre) (1982).



Je suis de meme pour la supression ou du moins la retouche profonde du "cote obscur". Le seul fait de comparer le nombre de mort lors des conquetes de Cortes a celui des rites religieux qualifies de "rituels sadiques durant lesquels les chamans sacrifiaient leurs victimes au dieu Soleil" me semble parfaitement anti-encyclopedique et prouve un point de vue biaise de l'auteur de ce paragraphe. Je souligne que la premiere critique de ce paragraphe date du 19 janvier 2007. Peut etre pourrions nous modifier ce paragraphe et clore ce sujet...???

Oui il n'y a rien à garder dans ce paragraphe très orienté et dont l'argumentation « importante et irréfutable » est un peu creuse; je l'ai supprimé. L'aspect « les aventures de Hernán Cortés » de l'article est également désagréable. Rogojine 23 juillet 2007 à 21:02 (CEST)