Henri Joseph François Parrat

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Henri Joseph François Parrat (1791-1866) est un linguiste, professeur à Porrentruy.

Il a notamment publié :

  • plusieurs études sur les hiéroglyphes : il y discute la méthode Champollion et propose la sienne qui s'appuie sur la langue chaldéenne[1]
  • des ouvrages de linguistique comparée souvent surprenants : Principes d’étymologie naturelle basés sur les origines des langues sémito-sanscrites ; Les Tons chinois sont sémitiques ; Introduction à l’homophonie des langues sémitiques, sanscrite, grecque, latine, française et allemande
  • un projet de langue simplifiée : la Stœchiophonie

Conseiller d’État bernois en 1852-1853, il est député au Grand Conseil à partir de 1854[2].

Sommaire

[modifier] Bibliographie

La bibliographie ci-dessous a été établie pour l'essentiel à l'aide des outils suivants :

  • Gustave Amweg, Bibliographie du Jura bernois Ancien évêché de Bâle, Porrentruy, 1928
  • Calalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale
  • un volume relié regroupant la plupart des ouvrages de Parrat (collection personnelle)


Ouvrages d'Henri Joseph François Parrat (classement chronologique)
  • La Némésis. Journal satyrique conservateur paraissant à intervalles irréguliers, autographié et imprimé. De mai 1834 à 1836.
  • À mes citoyens de Porrentruy (À propos du vote sur l’école normale mixte). 1836. In 8°.
  • Théorie des courans [sic] souterrains ou Notice sur la formation des vallées et des montagnes du Jura suivant un mode naturel analogique.1838. 8 p. In 8°. (Cf. AMWEG)
  • Application de la théorie des courans [sic] souterrains à la formation des vallées et montagnes des environ de Porrentruy. Porrentruy, G. Fallot, s.d. 10 p. In 8°. Supplément de la brochure précédente.
  • Troisième embranchement ou grande division du règne animal. Animaux articulés… S.l., 1838. In fol. plano.
  • Géologie. Registre gr. fol. 1839. Ouvrage manuscrit avec des coupes de terrains. Porrentruy, Bibliothèque Gustav Amweg.
  • Tableau circulaire phyllographique. Berne, Wehrlin et Bildingmeyer, 1842. In-fol. plano.
  • Traduction chaldaïque, latine et française de l’inscription hiéroglyphique du grand cercle du zodiaque de Denderah. Porrentruy, V. Michel, 1851. In-fol, 1 p. Autographie.
  • Principes d’étymologie naturelle basés sur les origines des langues sémito-sanscrites, Paris, Vve Dondey-Dupré, 1851
  • Inscriptionis Rosettanæ interpretatio semitica et latina. Porrentruy, impr. V. Michel, 1851. In-fol, 1 f.. avec hiéroglyphes et caractères sémitiques et 1 f. d’introduction adressé au lecteur en latin. Autographié.
  • Tabula Rosettana chaldaicè, littera pro signo hieroglifico, expressa. Mulhouse, J.-P.Risler,1852. In fol. plano. Caractères hébreux.
  • Texte chaldéen de l’inscription de la Pierre de Rosette. [Mulhouse], impr. de J.-P. Risler, février 1852.
  • « Première traduction française de l’inscription hiéroglyphique de la pierre de Rosette », Journal du Jura, 29 avril 1852, Porrentruy, impr. V. Michel. In-fol, plano.
  • Trois articles « Sur les hiéroglyphes égyptiens », Journal du Jura, Porrentruy, 1852, n° 5 (20 janvier), n° 18 (29 avril) et n° 25 (17 juin). Les deux premiers reprennent 04 et 08 avec des commentaires. Le dernier est un « Dialogue sur le système hiéroglyphique expliqué par le chaldéen entre un Egyptologue et un ancien professeur ».
  • « Traduction de l’inscription de l’Obélisque d’Héliopolispar le chaldéen », Revue suisse, Neuchâtel, août 1852.
  • « Traduction par le chaldéen d’un Psaume égyptien, tiré du papyrus intitulé Todtenbuch der AEgypter », Revue suisse, Neuchâtel, juillet 1853.
  • Le Nilomètre (ancien), extraits traduits par le chaldéende la Table isiaque et du Todtenbuch. 20 septembre 1853.
  • Notice sur la structure et la constitution des hiéroglyphes égyptiens. S.l [Mulhouse, impr. de J.-P. Risler ?], novembre 1853. In 8°, 8 p.
  • Philologus chaldaicus. Voces graecorum et latinorum quas dicunt ægyptiacas chaldaicè exponens ; sequitur Interpretatio alphabeti hebraici. Mulhouse, impr. J.-P. Risler, 1854. In-4°, 24 p.
  • Les Tons chinois sont sémitiques. S.l., n.d. [1854]. In 4° oblong, 7 p. Lithographié.
  • Les 36,000 ans de Manéthon suivis d’un tableau des Rois d’Egypte et des Hébreux. Porrentruy, impr. de V. Michel, 1855. In 8°, 34 p. G.31678
  • Novum specimen quo probatur iterùm linguarum indo-europæarum origino semitica. Confirmation de la théorie émise dans les Principes d’étymologie naturelle. Mulhouse, impr. de J.-P. Risler ; Frankfurt a. M., Buchandlung von Th. Voelker, 1855. In-8°, 51 p.
  • Tables arithmotéliques. Porrentruy, 1855.
  • Nouveau système de traduction des hiéroglyphes égyptiens au moyen de la langue chaldéenne avec l’explication des signes. Porrentruy, impr. de Feusier et Pernot, 1857. In-fol, 54-44 p. Autographie.
  • Langue simplifiée. Porrentruy, 1858.
  • Hymne au soleil, traduit d’un stèle hiéroglyphes. Mulhouse, 1859.
  • Tableau étymologique de la langue allemande comprenant ses analogies sanscrites et leurs origines sémitiques. Mulhouse, J.-P. Risler, [1859]. In-4°, 4 p.
  • « Des idiomes patois et du patois de Delémont en particulier », in Actes de la société jurassienne d’émulation réunie à Neuveville le 22 septembre 1859. Porrentruy, 1861
  • Stoechiophonie oder vereinfachte Sprache. Solothurn, 1861.
  • Stoechiophonie ou la langue simplifiée, 2e édition. Soleure, impr. J. Gassmann, 1861. In-8°, viii-43 p.
  • Le Déluge égyptien, traduit du Todtenbuch. Porrentruy, 1861.
  • Inscription phénicienne découverte par Mr Mariette dans le sérapium de Memmphis sur une pierre de libation déposée au Louvre. S.l., s.n., 1862. In-fol, 1 p. Lithographié.
  • Introduction à l’homophonie des langues sémitiques, sanscrite, grecque, latine, française et allemande. Mulhouse, J.-P. Risler, 1864. In-4°, 42 p., planche lithographiée.
  • « Une erreur en hiéroglyphes », Gazette jurassienne, n° 52, Porrentruy, décembre 1864, 1 f.
  • Homophonia linguarum pars prima. Monographia hebræo-sanscrita. Mulhouse, J.-P.Risler, 1865. In-4°, 4 p.

[modifier] Notes

  1. Il s'agit de l'araméen. Selon l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, arts et des métiers: « la langue syriaque, appelée aussi langue chaldéenne ou babyloniene, araméene, assyriene, fut encore nommée hébraïque, non qu'on la confondît avec l'ancien hébreu, mais parce qu'elle étoit devenue la langue vulgaire des Juifs, depuis leur retour de la captivité de Babylone, & qu'elle l'étoit encore du tems de Jesus - Christ ».
  2. Dictionnaire historique et biographique de la Suisse sous la dir. de Marcel Godet, Henri Türler, Victor Attinger, Neuchâtel, 1921-1934

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