Hawk-Eye

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Cet article est une ébauche concernant le tennis et le cricket.

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Hawk-Eye (littéralement « œil de faucon ») est un système d'assistance-vidéo à l'arbitrage utilisé sur les circuits professionnels de tennis WTA et ATP, ainsi que pour certains matchs de cricket.

[modifier] Tennis

[modifier] Principe de l'arbitrage avec le Hawk-Eye

Les joueurs peuvent contester une décision de l'arbitre en faisant appel au système Hawk-Eye. Ils bénéficient généralement de deux ou trois recours (« challenges », dans la terminologie anglaise) à l'assistance-vidéo pour chaque set, et d'un recours supplémentaire en cas de jeu décisif.

Si la contestation est confirmée par la machine (qui reproduit la trajectoire de la balle en image de synthèse et la diffuse sur deux grands écrans placés sur le court), le joueur conserve son capital de challenges.
En revanche, chaque contestation infirmée par l'œil du faucon supprime une chance.

[modifier] Historique

Le système a été inauguré à l'occasion du Masters ATP de Miami en 2006, à Key Biscayne.

Mardy Fish est le premier joueur à avoir fait appel, à tort, à l'arbitrage vidéo en Grand Chelem, le 28 août 2006 à l'US Open.

En France, et malgré l'opposition de l'arbitre Jacques Navarre qui prétendait « ne pas avoir besoin de ce truc pour juger des balles fautes », l'œil a été officiellement utilisé pour la première fois lors du Masters de Paris-Bercy en 2006.

À ce jour, trois tournois de Grand Chelem utilisent le système Hawk-Eye (Wimbledon, l'Open d'Australie et l'US Open). Le tournoi de Roland-Garros, disputé sur terre battue, ne l'utilise pas puisque la balle laisse une trace dans la terre battue, ce qui permet à l'arbitre de juger par lui-même si la balle est faute lors d'un coup litigieux. Ce système devrait aussi être utilisé en premiership (ligue de football anglaise) lors de la saison 2007/2008 pour savoir si le ballon a franchi la ligne de but. À noter que ces images ne devraient pas être disponibles pour la télévision ^[1].

[modifier] Réactions à l'introduction de l'œil de faucon

Cet arbitrage électronique est contesté pour de nombreux motifs : on lui reproche d'être réservé aux seuls courts principaux, et non pas aux courts annexes, générant un traitement inégalitaire entre les vedettes du circuit et les autres. Cette situation est probablement inévitable, du fait des coûts élevés et des contraintes matérielles engendrés (nécéssité de l'installation d'écrans géants).

D'autres voix (notamment celles de Roger Federer ^[2] et Rafael Nadal^[3]^,^[4]) ont remis en question la précision de la machine.