Haras du Pin
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Le Haras du Pin se trouve sur la commune Le Pin-au-Haras, dans le département de l’Orne, en région Basse-Normandie. C’est le plus vieux des 23 haras nationaux français.
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[modifier] Histoire
En 1665, Colbert et Louis XIV décident de créer l’administration des haras afin d’y élever des étalons et pousser les recherches sur l’amélioration des races. Le site fut choisi en 1714 pour la qualité de ses pâturages et les facilités d’approvisionnement en eau.
Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730, par les architectes Pierre Le Mousseux et Robert de Cotte sur des plans de Mansart. L’écrivain Jean de La Varende l’avait surnommé le « Versailles du Cheval ». Le parc est imaginé par Le Nôtre dans la tradition des jardins à la française[1].
En 1789, il échappe de peu à la destruction. Le Haras fut occupé par les Prussiens en 1871 et les Allemands en 1940 et se trouva au cœur du site de la bataille de Normandie, proche de la poche de Falaise, sans avoir subi de dommages.
[modifier] Activité du Haras
Toujours en service, le Haras du Pin appartient à l’État et poursuit les recherches génétiques sur la reproduction des chevaux. Le haras s’étend sur plus de 1000 hectares (250 de bois, 630 de prairies) dans la campagne ornaise et abrite plus de cinquante étalons d’une dizaine de races différentes qui donnent plus de 10 000 saillies par an.
Le parc du haras comprend l’Institut du cheval ainsi que l’École professionnelle des haras nationaux. Le Haras accueille des compétitions internationales comme le championnat d’Europe d’attelage en 1979 ou le Congrès mondial des percherons en 1989.
Le Haras accueille de nombreux touristes et propose des visites guidées toute l’année. Avec une fréquentation annuelle de 60 000 à 70 000 visiteurs, le haras est le premier site touristique de l’Orne. Un espace muséographique a été installé, en 2006, dans une ancienne écurie.
[modifier] Anecdotes
Furioso, célèbre étalon né en 1939 et mort en 1967, est le seul cheval enterré au haras.
[modifier] Notes et références
- ↑ La paternité de Mansart et de Le Nôtre est réfutée dans Le Haras national du Pin, Versailles du cheval, aux éditions du Patrimoine-Monum, 2006
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Gérard Guillotel, Les Haras nationaux, 3 tomes, Lavauzelle, 1985
- Le Haras national du Pin, Versailles du cheval, collectif, coll. « Itinéraires », éditions du Patrimoine-Monum, 2006
[modifier] Source partielle
