Guiers

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Ne doit pas être confondu avec lac de Guiers.
Le Guiers
Longueur 50 km
Débit moyen 16 m3.s-1
mesurés à Romagnieu
Surface du bassin 575 km2
Régime pluvial
Se jette dans le Rhône
Bassin collecteur le Rhône
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie
Le Guiers après le pont François Ier des deux villes de Le Pont-de-Beauvoisin
Le Guiers après le pont François Ier des deux villes de Le Pont-de-Beauvoisin

Le Guiers est une rivière française qui naît dans les préalpes de Savoie, un affluent de la rive gauche du Rhône, d'une longueur de 50 km, divisé en Chartreuse entre Guiers Vif[1] et Guiers Mort[2].

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Guiers prend sa source dans le Massif de la Chartreuse en Savoie, à l'est de la localité de Saint-Pierre-de-Chartreuse.

Dans son cours moyen et inférieur, il matérialise la limite entre les départements de la Savoie et de l'Isère, ancienne frontière France-États de Savoie.

[modifier] Hydrologie

Le débit moyen interannuel du Guiers a été observé et calculé pendant une période de 19 ans à Romagnieu localité située à 5 kilomètres du confluent et toute proche de Saint-Genix-sur-Guiers [3]. Il se monte à 16 m³ par seconde pour une surface de bassin de 575 km², soit la presque totalité de son bassin versant. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime pluvial à légère composante nivale, avec une longue période de hautes eaux (novembre à début juin). Les hautes eaux présentent un double sommet. Le premier sommet de 17,5 m³ en décembre est suivi d'une baisse à 15 m³ en janvier. Puis les débits s'accroissent jusqu'au deuxième et plus important sommet allant de 20,7 à 22,5 m³ en mars-avril-mai (avec un maximum en avril). Survient alors une chute rapide des débits, se terminant en une période d'étiage en juillet-septembre, avec baisse du débit moyen mensuel jusqu'à l'étiage au niveau de 9,3 m³ au mois d'août, ce qui reste assez confortable, comparé aux étiages de la très grande majorité des cours d'eau français.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 2,46 m³, en cas de période décennale sèche, ce qui est loin d'être sévère. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être assez importantes comme partout dans cette zone, quoique largement inférieures à ce qui prévaut plus au sud dans le bassin versant du Rhône. Le QIX 2 ou débit calculé de crue biennale, et le QIX 5 ou débit calculé de crue quinquennale, valent respectivement 121 et 146 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale ainsi que le QIX 20 et le QIX 50 ne sont pas disponibles (voir note [4] ).

Le débit maximal mesuré à Romagnieu est de 123 m³ par seconde.

Au total, le Guiers est une rivière fort abondante, bien alimentée par des précipitations elles aussi abondantes, dans les régions des préalpes de Savoie. La lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 882 millimètres annuellement, ce qui est élevé, mais tout à fait normal dans les départements savoyards. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte ainsi à 27,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Tourisme

[modifier] Références

  1. Les résurgences du Guiers Vif prennent naissance dans les parois abruptes du Cirque de Saint-Même situé en Chartreuse, et dévalent la vallée de l’avant pays savoyard en traversant les gorges de Chailles jusqu’à la frontière de l’Isère pour se jeter dans le Rhône.
  2. La source du Guiers Mort est une résurgence qui s'ouvre à la base de l'Urgonien de la partie septentrionale du plateau de la Dent de Crolles, pratiquement à la charnière du synclinal chartreux oriental.
  3. Fiche de débit caractéristique - Le Guiers à Romagnieu [pdf]
  4. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans. On calcule aussi le QIX 50, c'est à dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans. Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est à dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes