Gilbert Brutus

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Gilbert Brutus est un joueur, dirigeant, entraîneur et arbitre français de rugby à XV, né le 2 août 1887 à Port-Vendres et, pour fait de guerre, décédé le 7 mars 1944 à Perpignan.

Sommaire

[modifier] Sa carrière sportive en rugby à XV

Joueur, poste trois quart centre, débuta au Stade toulousain, puis fut capitaine de l'Association Sportive Perpignanaise (ASP) championne de France seconde série en 1911 et,
joueur fondateur du Stade Olympien Perpignanais (SOP) dont il fut aussi le capitaine de cette équipe championne de France en 1913.

Dirigeant, participa au rapprochement fusion ASP et SOP qui donna naissance en 1919 à l'Union Sportive Perpignanaise (USP) championne de France en 1921 et,.
Entraîneur, dirigea notamment Joseph "Jep" Pascot à l'USP puis Jean Galia, Ernest Camo à l'US Quillan.

Arbitre, dirigea deux finales consécutives du championnat de France de rugby, entre deux même villes, Toulouse et Bayonne, en 1922 et 1923 et devint de part sa position,
Sélectionneur et même président national du Comité des sélections durant les années 1930, en compagnie de Jules Cadenat.

Il fut aussi dirigeant de l’USAP,..

[modifier] Sa carrière politique

Militant SFIO eut des responsabilités municipales à Port-Vendres ainsi qu’à la préfecture de son département.

Grand résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il dirigea divers groupes spécialisés dans le renseignement dans les Pyrénées-Orientales, et fut arrêté une première fois au début de l’année 1943 pour être transféré à la prison de Montpellier, où il fut relâché par le directeur en personne (faute de motifs).

Membre de l'Armée Secrète du général Delestraint, il fut arrêté une seconde fois à Perpignan en tant que superviseur responsable des groupes de renseignements du Languedoc-Roussillon, il fut alors torturé à mort par la gestapo et la milice dans une geôle de l’ancienne citadelle où il mourut le 7 mars 1944 au petit matin.

Honoré : le stade du XIII Catalan – St Estève porte depuis des décennies son nom à Perpignan [la ville a aussi donné à 2 autres de ses enfants rugbymen le nom d'un de ses stades: Aimé Giral et Jean Laffon (tous 2 tués à la Guerre de 1914-18)], ainsi que l’une des avenues de la cité.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • E. Camo, Gilbert Brutus mon ami, 1960.

[modifier] Liens externes

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