Gert van Rooyen

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Cornelius Gerhardus van Rooyen ('Gert' van Rooyen) était un pédophile et un tueur en série sud-africain qui, ainsi que son associé Joey Haarhof, ont enlevé et assassiné au moins six jeunes filles entre 1988 et 1989. Leurs victimes n'ont jamais été retrouvées alors que le couple s'est suicidé quand il fut confronté à l'arrestation après l'évasion de leur dernière victime.

[modifier] Histoire criminelle

Les premiers crimes de Van Rooyen étaient des vol, il a été envoyé en école de correction en 1954 pour avoir voler une voiture et un fusil, suivi d'un emprisonnement en 1960 pour avoir voler des pièces de rechange de moteur et des habits. Il s'est marié et a eu six enfants. Il s'est occupé d'affaires de construction de bâtiments avec ses frères.

En 1979, Gert van Rooyen a enlevé deux filles âgées de 10 et 13 ans, les portant au barrage de Hartbeespoort près de Pretoria, où il les a frapper au visage, les a déshabillé et les a violé. Van Rooyen a libéré les filles à Pretoria le jour suivant. Il a été plus tard arrêté et condamné à quatre ans d'emprisonnement pour l'enlèvement, l'agression sexuelle et la voie de fait sur les filles, écopant de trois ans avant d'être libérée.

En septembre 1983, Van Rooyen et son épouse Aletta ont divorcé. En 1988, il a commencé à fréquenter Francina Johanna Hermina Haarhoff (« Joey » Haarhoff). Le couple a emménagé à Warmbaths et Umdloti, sur la côte natale de KwaZulu.

[modifier] Victimes possibles

Le 1er août 1988, Tracy-Lee Scott-Crossley, 14 ans, disparait à Randburg près de Johannesburg . Elle a été vue par des témoins grimpant dans une VW Beetle devant le centre commercial de Cresta. Son frère, qui avait refusé d'aller avec elle, était culpabilisé et traumatisé par sa disparition. Dans la vie d'adulte, il fut coupable de meurtre.
Le 22 décembre 1988, Fiona Harvey de Pietermaritzburg, 12 ans, a disparu. Une Ford blanche a été utilisée pour son enlèvement avec une publicité pour l'entreprise de bâtiments publique de Van Rooyen dessus, ce qui le liera plus tard à ce crime.
Le 7 juin 1989, Joan Horn, 12 ans, à disparu à Pretoria.
En juillet 1989, Janet Delport, 16 ans, a disparu après avoir été enlevé dans un centre commercial de Durban par une femme blonde. Elle a était retrouvé errante pas loin, affligé mais indemne.
Quelques semaines plus tard, Rosa Piel, 9 ans, a disparu à Alberton.
On a pensé que Van Rooyen employait Haarhoff pour leurrer des filles et les attirer. Les maisons des enfants ont signalé qu'elle a téléphoné à sa demande pour amener des filles à la maison pour les vacances et les weekends. À la fin de 1989, une fille de 14 ans d'un orphelinat dans l'état libre orange a passé les vacances de Noël avec le couple. Il a demandé la garde de l'enfant mais cela a été refusé.
Le 22 septembre 1989, Odette Boucher, 11 ans,a disparu au parc de Kempton. Le même jour, Anne-Mari Wapenaar, 12 ans, a aussi disparu dans ce parc.
Le 29 septembre 1989, Kobie Wapenaar, la mère d'Anne-Mari, reçoit une lettre de sa fille disant qu'elle et Odette étaient à Durban avec quelques garçons. On suspecte que la lettre ait été écrite sous la coercition.
Le 3 novembre 1989, Yolanda Wessels,13 ans, la nièce de l'associé de Van Rooyen, Joey Haarhof, disparaît.
Le 11 janvier 1990, Joan Booysen, 16 ans, a été enlevé à Pretoria par Haarhoff sur la place d'église. Elle a été emmenée à la maison de Van Rooyen dans la rue de Malherbe, Capital Park où elle a été menottée, drogué et violé avant d'être enfermé à clef dans un compartiment. Il est probable que Van Rooyen ait pensé que la petite fille était plus jeune qu'elle n'en avait l'air, elle est parvenue à s'échapper et à alerter la police. Celle-ci a placé la maison la surveillance, et quatre jours plus tard, Van Rooyen a été identifié quand il conduisait près de sa maison dans une Ford balche pickup qui est assorti à la description d'un véhicule utilisé dans un des enlévements. Elles ont donné la chasse, mais Van Rooyen a tué Haarhoff avec de se suicider avec un révolver quand la police leur est tombé dessus.

[modifier] Enquête

Toutes les disparitions ci-dessus, excepté Rosa Piel et Tracy-Lee Scott-Crossley, ont été reliées par des rapports de témoin ou par évidence légale à Van Rooyen et Haarhof aprés leurs décès. Par exemple, l'adresse de d'Odette Boucher, le numéro de téléphone et l'insigne du capitaine de classe ainsi que l'adresse d'Anne-Mari et les clefs de chez elle ont été trouvés dans sa maison. Toutefois aucune des victimes de Van Rooyen n'a été jamais retrouvée, en dépit des recherches étendues de la police de ses locaux commerciaux et de sa maison (surnommée « la maison des horreurs » par la presse).

En 1996, la banque d'Absa a donné l'ancienne maison de Van Rooyen à la police pour aider à l'élucidation de la disparition des filles. Le 13 mai 1996, la police a démoli la maison dans une recherche qui pourrait fournir des indices de la captivité des filles. Le toit a été enlevé et nettoyé, traces des cheveux humains et d'ongles retrouvés, puis les murs ont été démolis, la cuisine et la chambre à coucher principale ont été balayé avec le système sonar pour trouver des possibles cavités. Le sol du jardin a été tamisé et quelques os ont été trouvés, mais les médecins légistes ont identifié ces derniers comme non-humains. En février 2001, Flippie van Rooyen, fils de Gert van Rooyen, a été jugé coupable de parjure par la cour de magistrat de Pretoria. Il a été chargé de trois affaires de parjure après avoir donné à la police des rapports contradictoires sous le serment concernant les six écolières absentes. Le 12 mars 2007, l'intérêt placé pour dans l'affaire s'est reveillé après qu'un ensemble d'os d'adolescents ait été retrouvé sur la plage près d'Umdloti, environ 500 m de Kwazulu-Natal prés d'un lieu de plaisance que Van Rooyen et Haarhoff ont visité. Cependant, les tests ADN n'ont pas identifié une des victimes de Van Rooyen. L'attention du public a été utilisé récemment par la série télévisée investigatrice, "Carte blanche" de façon controversée a consacré un épisode récent au mystère.

En novembre 2007, des os ont été découverts dans une propriété à côté de la maison de Van Rooyen à Pretoria tandis que la terre était creusée pour la construction d'une piscine. Les autorités locales ont été alertées, et les investigations sont en cours pour déterminer si les os sont humains, et appartiennent aux filles absentes.