Georges Mathey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Mathey.
Autoportrait, 1906
Autoportrait, 1906

Georges Mathey (né le 15 mai 1887 au Port d’Arciat, Crêches-sur-Saône et disparu le 7 janvier 1915) est un peintre et sculpteur français

[modifier] Biographie

Son père, François, tenait une tuilerie, et c’est peut-être à force de jouer avec la très malléable terre glaise que l’enfant prit goût à la sculpture. Jeune artiste de talent, il intégre l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon de 1902 à 1908 et se distingue par de nombreuses récompenses. Il poursuit ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il reçoit un prestigieux second Prix de Rome en 1909. Il est l'élève d'Injalbert et de Hanneaux.

Il expose au Salon des artistes français à Paris (1910-1914), où il reçoit une médaille de bronze en 1911. Il perd sa mère la même année. De ce drame, restent de très belles statuettes de "mère à l’enfant", où l’on peut voir une jeune mère poser un front tendre sur celui de son bambin. Il semble alors promis à un brillant avenir selon les critiques de l’époque.

Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il disparait dans les tranchées de Thann, en Alsace, le 7 janvier 1915. Ses camarades ne retrouvent de lui que la crosse de son fusil, qu’il avait sculpté, et qui sert à l'identifier. Ce sera sa dernière œuvre, son testament, et en tout cas un symbole fort.

Précurseur de l'art moderne, promit à une brillante carrière, l'artiste décédé sombra dans l'oubli. Les travaux et dessins de Georges Mathey, réalisés pour la plupart lors de ses études, sont un extraordinaire témoignage de l’enseignement des Beaux Arts au début du siècle passé. Ils sont conservés au Musée des Ursulines de Mâcon (71), ainsi que de nombreuses œuvres.

[modifier] Exemple d’œuvres