Georges Besse

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Georges Besse est né le 25 décembre 1927 à Clermont-Ferrand et mort assassiné le 17 novembre 1986.
Il fut le dirigeant de plusieurs grandes entreprises françaises contrôlées par l'État.

Georges Besse effectua ses études à l'École polytechnique (Promotion X1948) puis à l'École des mines.

Il fut assassiné en bas de son domicile, boulevard Edgar Quinet à Paris (XIV°), le 17 novembre 1986 par le groupe Action directe (commando Pierre Overney, du nom du militant maoïste tué par un vigile de Renault).
Le même jour, la France rembourse 330 millions de dollars à l'Iran pour Eurodif (fondé par Georges Besse), mais refuse de fournir toute livraison d'uranium enrichi. Le lien est réalisé par la journaliste Dominique Lorentz[réf. nécessaire].

Selon Dominique Lorentz, il pourrait exister un lien entre les attentats de l'époque en France et le non-paiement de la dette de la France à l'Iran concernant sa participation à Eurodif[1].

Sommaire

[modifier] Sa carrière

Directeur général de la société USSI en 1958 travaillant dans le domaine nucléaire. Georges Besse est promu par le général de Gaulle pour doter la France de l'arme nucléaire, ce qui est fait à partir de 1960, et promouvoir le domaine de l'énergie nucléaire civil.

  • 1964 entrée dans une filiale d'Alcatel, puis devient directeur général adjoint de CIT-Alcatel.
  • 1974 il devient Président du directoire d'Eurodif (il est fondateur d'Eurodif).
  • 1976 il est nommé Directeur Général de la Cogema.
  • 1978 il devient PDG de la Cogema.
  • 1982 il prend la direction de Pechiney-Ugine-Kulmann.
  • 1985 il prend la direction de la Régie Renault.

[modifier] Hommages

  • Eurodif a donné son nom à son usine d'enrichissement d'uranium du site nucléaire de Pierrelatte (Drôme).
  • Renault a donné son nom à son usine de Douai
  • En mars 1987 a été créée la Fondation Georges Besse (voir lien externe ci-dessous), chargée « d'aider des élèves ingénieurs particulièrement brillants, mais empêchés par de sérieuses difficultés matérielles de développer le potentiel intellectuel et humain qui est en eux ».
  • L'entrée principale des visiteurs du Technocentre Renault de Guyancourt se situe place Georges Besse.

[modifier] Notes

  1. ↑ Dominique Lorentz, Des sujets interdits, les arènes, janvier 2007

[modifier] Liens externes