Geoff Lear

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Geoff Lear, né le 9 juin 1970 à Los Angeles, est un joueur de basket-ball américain, naturalisé français. Il mesure 2 m 03.

Sommaire

1 Biographie
2 Carte d'identité
3 Clubs
4 Palmarès
5 Liens

[modifier] Biographie

Né à Los Angeles, il a débuté le basket à l'âge de 10-12 ans, motivé par les Lakers de Magic Johnson et James Whorty. "Je n'étais pas très bon à cette époque-là", plaisante-t-il. En 1988, il rejoint les rangs de l'univeristé de Pepperdine, où il cotoiera le NBAer Doug Christie ("on a grandi comme des frères"). "Moi, je voulais aller à Miami, mais c'était trop loin". Qes saisons freshman et senior sont les meilleures (18.5 pts, 9.1 reb puis 16.7 pts, 7.1 reb). "C'est une bonne université, d'un point de vue scolaire et basket. On a fait de belles choses donc je ne regrette pas".

L'été 1992, il decide de franchir l'Atlantique pour signer son premier contrat professionel à Montpellier. Mais après 11 matches, il est coupé. "Ca a été un choc. J'ai eu un peu de mal à réaliser et je me suis senti mal après ça". Comme de nombreux compatriotes, il retourne au pays de l'Oncle Sam et joue dans les ligues mineures. "Ca m'a remis sur pied".

Il passe la saison 1995-1996 en France, à Tours (19.7 pts, 9.6 reb). "Là-bas, j'ai pris conscience du rôle de l'américain en France: scorer". Ses deux saisons suivantes, à Toulon (Pro B) et Strasbourg (Pro A), se révéleront bonnes tant au niveau individuel que collectif. Il a été élu MVP de PROB et a integré le All Star Game, en tant que remplaçant.

La saison 1998-1999 ne sera malheureusement pas de cette alcalmie pour l'américain. "A Dijon, il n'y avait pas d'alchimie. Je voulais partir dès novembre, mais les dirigeants ne voulaient pas, craignant couper la bonne spirale. A Noel, les résultats étaient moins bons, les dirigeants m'accusèrent et me coupèrent. Heureusement".

Il se refait une santé de l'autre côté des Alpes, à Fabriano (Lega Due, 12.0 pts, 6.6 reb) avant de passer deux ans à l'Olympique d'Antibes Juan-les-Pins (16.3 pts, 7.4 reb puis 17.8 pts, 8.2 reb). "Antibes, c'est chez moi. Ca ressemble un peu à la Californie. Lors de ma troisième année, ils avaient de telles difficultés financières qu'ils ne pouvaient plus me payer. Je suis donc allé au Havre où je me suis bien plu".

L'âge grandissant, Geoff Lear bouge moins et reste trois ans à Gravelines. C'est à cette époque qu'il obtient la naturalité française. "Je suis très content d'être français même si je suis américain de sang". Sur la Côte d'Opale, le californien a disputé aussi deux finales (Coupe de France et PROA), toutes deux perdues. C'est aussi dans ce club que Lear a connu une des ses plus graves blessures, necessitant son hospitalisation.

Il rebondi dans la division inférieure à Vichy où sa saison fut réussie (16.7 pts, 7.5 reb). Son expérience a séduit l'Élan Sportif Chalonnais qui le recrutait donc durant l'été 2006, voyant en lui le parfait "instuteur" à Mohammed Koné. Son année sur les bords de Saône fut bonne, sa roublardise et sa science du rebond font de lui un "papy" fringuant.