Gated communities

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Gated communities est un terme américain qui désigne des "quartiers dont l’accès est contrôlé, [..]et dans lequel l’espace public (rues, trottoirs, parcs, terrains de jeu…) est privatisé". L'accès en est permis aux résidents et à leurs invités.

Environ 8 millions d’Américains y résideraient[réf. nécessaire]. Phénomène immobilier initialement réservé à des retraités fortunés, ces quartiers résidentiels enclos font désormais des adeptes au sein des classes moyennes actives. On en trouve même dans les zones défavorisées des grandes métropoles des États-Unis[1].

On retrouve dans des dimensions différentes ces quartiers fermés, sécurisés, gardés par des hommes armés, dans le monde entier, en particulier dans les pays du Sud : de Johannesburg à Sao Paulo, en passant par Nairobi ou La Paz.

Les principales logiques d'enfermement résidentiel sont la sécurisation, la recherche de l'entre-soi et le pouvoir politique de ces résidences. Certaines gated communities aux USA ont fait sécession avec leurs municipalités, en créant leur propre ville privée afin de fournir les meilleurs services publics à leurs résidents.

De tels espaces « sécurisés », où en tout cas clos, existent aussi en France et seraient même actuellement en développement, surtout avec la montée en puissance de la question de l'insécurité. De tels quartiers existent ainsi à Toulouse et Cannes.

Cependant, le terme de Gated Communities n'est pas applicable au contexte français car il n'existe pas pas véritablement de logiques communautaristes au sein de ces résidences, mais plutôt une réelle volonté de sécurisation.

Ce type de quartier pratique une ségrégation volontaire, un retrait de la société. C'est en partie ce que leur reprochent leurs détracteurs.

Sommaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Edward J. Blakely et Mary Gail Snyder, Fortress America: Gated Communities in the United States, Washington DC, Brookings Institution Press, 1997
  • Gérald Billard, Jacques Chevalier & François Madoré, 2005, Ville fermée, ville surveillée. La sécurisation des espaces résidentiels en France et en Amérique du Nord, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005
  • Eric Charmes, La vie périurbaine face à la menace des gated communities, Paris, L'harmattan, 2005
  • Stéphane Degoutin, Prisonniers volontaires du rêve américain, Paris, Éditions de la Villette, 2006[2]
  • Guénola Capron, (dir.), Quand la ville se ferme. Quartiers résidentiels fermés, Paris, Bréal, 2006.

[modifier] Notes

  1. USA Today, Gated Communities more popular and not only for the rich
  2. Voir critique de cet ouvrage ici : [1]