Gand (rivière)

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Le Gand
Photo souhaitée - Merci
Longueur 28,1 km
Débit moyen 0,888 m3.s-1
mesurés à Neaux
Surface du bassin 90 km2
Régime pluvial
Se jette dans le Rhins
Bassin collecteur la Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Gand est une rivière française qui coule dans le département de la Loire (42). C'est un affluent du Rhins en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire .

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Gand naît dans les monts du Beaujolais, sur le territoire de Violay, dans le département de la Loire. Dès sa naissance, elle se dirige vers le nord-ouest, direction qu'elle maintient plus ou moins tout au long de son parcours de 28 kilomètres. Elle finit par se jeter dans le Rhins à Saint-Cyr-de-Favières.

[modifier] Communes traversées

La rivière traverse ou longe les communes suivantes (d'amont en aval) :

[modifier] Hydrologie

Le Gand est une rivière assez peu régulière, à l'instar de ses voisines issues des régions constituant le rebord oriental du massif central, et avant tout du Rhins. Son débit a été observé durant une période de 36 ans (1972-2007), à Neaux, localité du département de la Loire située peu avant son confluent avec le Rhins [1]. Le surface ainsi étudiée y est de 85 km², soit la presque totalité du bassin versant de la rivière qui fait 90 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Neaux est de 0,888 m³ par seconde.

Le Gand présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme très souvent dans le haut bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,02 à 1,50 m³ par seconde, de novembre à mai inclus (avec un maximum très net en février). A partir du mois de mars cependant, le débit diminue et constitue un plateau jusqu'à la fin du mois de mai, avec un léger sommet en avril. En juin le débit chute fortement ce qui mène aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,195 m³ au mois d'août, ce qui reste assez consistant. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,001 m³ par seconde (un litre), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très sévère, le cours d'eau étant alors réduit à quelques filets d'eau. Mais ce fait est fréquent parmi les rivières de la région (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être importantes, compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 14 et 22 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 27 m³ par seconde, le QIX 20 de 33 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 39 m³ par seconde (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Neaux a été de 58,4 m³ par seconde le 2 décembre 2003, tandis que la valeur journalière maximale était de 41,3 m³ par seconde le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était largement supérieure au niveau calculé par le QIX 50, et donc certainement au moins centennale et vraisemblablement plus encore.

Le Gand est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 330 millimètres annuellement, ce qui est comparable à la moyenne d'ensemble de la France, et nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 245 millimètres). C'est cependant un peu moindre que la prestation du Rhins (388 mm) du Sornin (515 millimètres) et même de l' Arroux (342 mm). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre de 10,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station K0974010 - Le Gand à Neaux (option Synthèse)
  2. Le VCN3 est une mesure de l'étiage et correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes