Discuter:Gérard Mordillat et Jérôme Prieur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


la référence à les livres de Thierry Murcian'est paut-être pas très indiquée pour critiquer les travaux de vulgarisation de Mordillat et Prieur. En effet, sur 4 pages de critiques de cet "auteur", 25 s'avèrent des critiques doctrinales donc sans fondement si le travail de vulgarisation expose "l'état de la recherche exégétique". Quelques uns des choix de Mordillat et Prieur ne sont que le résultat du consensus savant (enfin le consensus majoritaire). Quelques autres critiques de Murcia ne reposent que sur les lacunes de sa documentation. Par exemple, Murcia reprochent à Mrdillat et Prieur de déclarer que l'épisode de la femme adultère dans "selon jean" provient de Luc. Ils reprennent cela de la "Synopse de l'Evangile de Jean" de Boismard o.p. et Lamouille o.p. qui a du paraitre chez Gabalda. La synopse parle de "matériel lucanien". Le reste de la critique de Murcia est du même genre.

extrait du droit de réponse

« Si le Christ, c’est -à-dire le Messie, est une figure théologique, Jésus, lui, est un individu dont il faut affirmer d’emblée que nous ne savons rien (ou presque) sinon qu’il est mort. » Cela étant posé dès le début, en page 19, par les deux auteurs, pourquoi en faire un livre ? Devant cet aveu d’ignorance en forme de prétérition pourquoi continuer à écrire ?

Mordillat et Prieur connaissent les conclusions du livre d'Albert Schweitzer The Quest of the Historical Jesus A Critical Study of its Progress from Reimarus to Wrede (1910 en anglais) et Murcia, lui ne les connait pas. Son ignorance de cet ouvrage devient l'ignorance de Mordillat et Prieur. Drôle de retournement de rôle !

citation de Murcia

Ce qui fait la « force » du livre (la « farce » aurait sans doute été plus approprié) c’est la quantité innombrable d’affirmations gratuites.

L'auteur aurait bien fait de s'appliquer ce qualificatif opportun de farce avant de se faire passer pour un historien d'influence, comme il le fait dans un autre auto-publié (RÉFLEXIONS SUR JÉSUS, ILLUSTRE ET INCONNU)

Je suis un peu surpris de ne plus voir figurer dans ce second volet nombre d’erreurs que j’avais précédemment signalées dans mon « Droit de Réponse en 101 points » (DR) paru en Janvier 2001 aux éditions Osmondes, ce qui m’autorise à penser que les deux auteurs en ont soit pris connaissance avant la mise sous presse de « Jésus, illustre et inconnu » (JII, mars 2001),

Cette auto-glorification relève de la fatuité pure jus !


Benoit Montfort 8 novembre 2006 à 11:00 (CET)