Généralité de Châlons

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[modifier] Historique

La généralité de Châlons-en-Champagne a été créée en 1542. Cette ville est siège d'une des dix-sept recettes générales créées par Henri II et confiées à des trésoriers généraux (Édit donné à Blois en janvier 1551). Elle fut amputée de l'élection de Château-Thierry (119 paroisses) lors de la création de la généralité de Soissons en 1595. La plupart de ses élections subirent d'importantes modifications au XVIIe siècle (voir ci-dessus).

Elle se composait de douze élections à la fin de l'Ancien Régime, et on y comptait dix-huit subdélégations.

[modifier] Liste des circonscriptions administratives

La généralité étant une des circonscriptions administratives majeures, la connaissance historique du territoire concerné passe par l'inventaire des circonscriptions inférieures de toute nature. Cet inventaire est la base d'une exploration des archives réparties entre les différentes Archives départementales des départements compris dans la généralité.

La liste suivante ne comporte pas les bailliages (voir ci-dessous), leurs appellations exactes restant à confirmer.

Créée en décembre 1581, l'élection de Bar-sur-Aube fut supprimée en 1583, puis rétablie en septembre 1627. Elle perdit 33 paroisses lors de la création de l'élection de Joinville (9 au profit de celle de Joinville, et 24 au profit de celle de Vitry-le-François.

L'élection de Chaumont perdit 20 paroisses lors de la formation de l'élection de Joinville en 1696.

L'élection de Joinville fut créée en 1696 par détachement de paroisses des élections de Vitry-le-François, Chaumont et Bar-sur-Aube.

L'élection de Reims perdit 68 paroisses en septembre 1696, lors de la création de l'élection de Sainte-Menehould.

L'élection de Sainte-Menehould fut créée en mai 1635. Elle fut supprimée en août 1661, rétablie en septembre 1662 avec une circonscription restreinte, puis rétablie définitivement en septembre 1696. Elle fut alors formée de 123 paroisses, dont 77 en provenance de l'élection de Reims et 46 de celle de Châlons.

En septembre 1696, l'élection de Troyes perdit 23 paroisses au profit de celle de Vitry-le-François au moment de la création de l'élection de Joinville. Cependant, avec 248 paroisses, c'était encore une des plus vastes du royaume.

L'élection de Vitry-le-François fut profondément remaniée lors de la création de l'élection de Joinville en septembre 1696. Elle perdit alors 72 paroisses, mais en compensation en reçut 25 détachées de l'élection de Bar-sur-Aube et 23 de celle de Troyes.

  • SOURCE

Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du Bassin parisien, 1636-1720, Paris, Gauthier-Villars, 1977, p. 211-319. On trouvera dans cet ouvrage la répartition des paroisses de la généralité entre les différentes élections, et l'évolution de la population de chaque paroisse (nombre de feux au XVIIe siècle et au début du XVIIIe).

[modifier] La généralité d'après le Règlement général du 24 janvier 1789 (États généraux)

Noms des bailliages principaux, suivis du nombre de députés à élire et du nom des bailliages secondaires :

  • Bailliage de Châlons-sur-Marne, 4 députés ;
  • Bailliage de Chaumont-en-Bassigny, 8 députés ;
  • Bailliage de Langres, 4 députés ;
  • Bailliage de Reims, 8 députés ;
  • Bailliage de Sézanne, 4 députés, (Châtillon-sur-Marne) ;
  • Bailliage de Troyes, 8 députés, (Méry-sur-Seine, Nogent-sur-Seine, Rumilly-les-Vaudes, Virey-sous-Bar) ;
  • Bailliage de Vitry-le-François, 8 députés, (Épernay, Fismes, Saint-Didier, Sainte-Menehould