Fuzzing

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Le fuzzing est une technique pour tester des logiciels. L'idée est d'injecter des données aléatoires dans les entrées d'un programme. Si le programme échoue (par exemple en crashant ou en générant une erreur), alors il y a des défauts à corriger. Exemples de point d'entrée d'un programme :

  • Fichier
  • Périphériques (clavier, souris, etc.)
  • Variable d'environnement
  • Réseau
  • Limitation des ressources (mémoire, disque dur, temps CPU, etc.)
  • etc.

Le grand avantage du fuzzing est que l'écriture de tests est extrêmement simple, et ne demande aucune connaissance du fonctionnement du système. D'ailleurs, le fuzzing est également utilisé pour traquer des failles de sécurité ou dans la rétro-ingénierie.

La première trace du fuzzing est la publication datant du 12 décembre 1990 : « An Empirical Study of the Reliability of UNIX Utilities » [1] écrite par Barton P. Miller, Lars Fredriksen, et Bryan So. Le résumé indique que durant les essais ils ont été capables de crasher 25 à 33% des programmes utilitaires de n'importe quelle version d'UNIX ». Le rapport présente les outils de test mais également l'origine des erreurs.

Inversement au fuzzing, la méthode de test par boîte blanche analyse un système dont on connaît exactement le fonctionnement.

[modifier] Liens externes


Audit de sécurité informatique
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