Forestier

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Selon Bouillet, le mot Forestier, désignait autrefois les officiers qui sous les deux premières lignées des rois de France, avaient juridiction dans les pays forestiers. Selon Niermayer, Forestier était le nom donné au régisseur d'une forêt royale ou seigneuriale[1].

Les gouverneurs de la Flandre s'appelaient « grands forestiers »; mais ce titre pourrait plutôt venir du flamand Dorsf, qui signifie président ou comte, que des forêts qui couvraient le pays.

Ce titre de Forestier disparaît après Charles le Chauve.

Remarque : toujours selon Bouillet, l'expression "villes forestières" désignait spécifiquement quelques villes allemandes comprises dans l'ancien cercle de Souabe et situées jadis dans la Forêt noire, qui ne s'étand plus aujourd'hui jusque là. C'étaient au 18ème siècle : Laufenbourg, Rheinfelden, Seckingen, Waldshut, Ensisheim. Quatre villes de Suisse ont aussi ainsi été dénommées (Lucerne, Shwitz, Altorf et Stanz)

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[modifier] Références

  1. NIERMAYER (J.F.), Mediae Latinitatis Lexicon Minus, Leiden, 1993

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