Fatigue (physique)

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La fatigue est une sensation d’affaiblissement physique ou psychique qui survient à la suite d’un effort soutenu et qui impose l'arrêt.

- La fatigue physique normale est donc réversible avec la mise au repos, qui restaure un bon niveau de performances. la fatigue nerveuse (qui se manifeste par une baisse de l’attention et de la concentration) est à l'origine des messages de la sécurité routière qui préconise une pause toute les deux heures (comme pour les récréations à l'école):[1]).

Il est important de savoir distinguer la sensation de fatigue d'avec celle de somnolence: la somnolence est une sensation qui précède (ou impose) l'endormissement. En général, Les bâillements sont des signes de somnolence et traduisent un manque de sommeil (essentiellement, par privation de sommeil ou travail posté, médicaments sédatifs ou apnée du sommeil [2] ).

La fatigue peut résulter de trois causes:.

- Physiologique: un effort excessif (physique, ou psychique)..

- Pathologie organique: toutes les maladies (infectieuse, métaboliques, dégénératives, toxiques, carentielles ... etc...).

- Pathologie fonctionnelle: maladies psychiatriques (comme la dépression) ou trouble chronobiologique du sommeil (jetlag, travail de nuit, insomnie).

Sommaire

[modifier] Physiologie de la fatigue

- La fatigue physique, liée à l'effort, relève avant tout d'une intoxication cellulaire : dans le corps humain siègent des réactions chimiques dont les reliquats constituent, pour l'organisme, des toxines, comme l'acide lactique, intervenant notamment dans le phénomène des crampes musculaires.

Tant que la cellule obtient assez d'oxygène, ce dernier parvient à éliminer l'acide lactique en l'oxydant en pyruvate, utilisable comme source d'énergie ou transformable en glucose. Si l'organisme requiert un effort musculaire intense, le processus ventilatoire ne peut fournir seul tout l'oxygène nécessaire; survient alors une accumulation des toxines et un amoindrissement progressif de la contractilité des muscles.

La fatigue aboutit ainsi, à l'extrême, à une authentique paralysie des muscles sollicités. De plus, les toxines produites s'écoulent dans le sang et provoquent une intoxication croissante de tout l'organisme ; démontrant, par la sorte, la sensation de fatigue générale consécutive à un effort physique poussé.

Fort heureusement, cette « fatigue normale » proprement dite est réversible : lorsque la sollicitation physique s'estompe, la fatigue diminue elle aussi graduellement.

- La fatigue dite "fonctionnelle" est un très vaste problème. Autrefois appelée neurasthénie, de nos jours on lui préfère le terme de syndrome de fatigue chronique qui ne préjuge pas de son origine. Beaucoup de médecins la considèrent encore comme d'origine psychiatrique (Troubles anxio-dépressifs, clinophilie, somatisations...) mais d'autres hypothèse insistent davantage sur les troubles chronobiologiques du sommeil. Dans ce dernier cas, il est inutile, voire néfaste, de chercher à dormir davantage parce que ce sommeil en excès aggrave la fatigue, comme le montrent plusieurs études récentes. Au contraire, la stimulation de l'éveil et la restriction (partielle) de sommeil (par la lumière et la marche sur tapis roulant p.e.) exercent une effet fortifiants et améliorent l'humeur.

[modifier] Traitement

Une étude américaine[3] a démontré que la pratique d’une activité physique régulière (trois fois vingt minutes par semaine) permet de réduire la sensation de fatigue et d’augmenter le niveau d’énergie.

[modifier] Notes et références

  1. "La pratique d'une activité soutenue pendant un temps prolongé, dont la conduite, provoque de la fatigue. Le conducteur fatigué doit faire une pause toutes les deux heures, se dégourdir les jambes, discuter, et il peut repartir. La somnolence, quant à elle, est due à un manque de sommeil. Elle peut provoquer un endormissement sur la route; elle est donc beaucoup plus dangereuse. On a huit fois plus de chance d'avoir un accident corporel si on est somnolent. 20 % des accidents sont liés à un endormissement sur la route" (Dr Pierre Philip, La revue "Sécurité Routière" n° 134, 2003 (http://www2.securiteroutiere.gouv.fr/data/revue/revue134/point_de_vue.html)
  2. SV-13-OK
  3. Timothy W P, Sara S, et al. A Randomized Controlled Trial of the Effect of Aerobic Exercise Training on Feelings of Energy and Fatigue in Sedentary Young Adults with Persistent Fatigue, Psychother Psychos 2008;77:167-174.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes