Famille de Pannard

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Armes des Pannard déclarées au XVIIe siècle : d'argent à 2 bandes de gueules
Armes des Pannard déclarées au XVIIe siècle : d'argent à 2 bandes de gueules
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Famille de Pannard ou Famille de Pennard [1]

Sommaire

[modifier] Famille

Famille qui tire sans doute son origine de la terre de Panard à Ernée, et dont la fortune s'éleva par la protection du roi René d'Anjou.

Avant cette époque, on connaît :

  • Pierre de Pannard ou Le Penard, protestataire contre Charles de Valois, 1301 ;
  • Guillaume de Pannard, chanoine du Mans, 1318 ;
  • Etienne de Pannard, qui relevait d'Ernée pour ses terres de Saint-Pierre-des-Landes et de Juvigné, 1387 ;
  • Jean de Pannard, paroissien d'Ernée, 1409 ;
  • André de Pannard, écuyer dans la compagnie de Jean d'Ivoy, 1411 ;
  • Jean de Pannard, d'Ernée, dispensé de se présenter aux assises du Mans, parce qu'il est allé à Angers quérir des habillements de guerre pour aller au service du roy, 1464.

Après l'extinction de la branche aînée, à laquelle appartient aussi :

La famille fait souche à Préaux, à la Tranchée du Buret, à Forges de Daon, à Buleu et à Ravigny, à Chantepie enfin.

Ces derniers, représentés par :

  • Nicolas-François de Pannard, seigneur de Saint-Paul-le-Gaultier et de Chantepie,
  • René de Pannard, sieur de l'Epinay, établi à Ernée, par René, sieur du Port de Miré, furent maintenus en 1666, et déclarèrent leurs armes : d'argent à 2 bandes de gueules.
  • Pierre de Pannard, fils du sieur de l'Epinay, fit aussi ses preuves à Tours, le 6 juillet 1716.

[modifier] Voir aussi

  • Cordouan ;
  • L'Eperonnière ;
  • Fossay ;
  • Château de Pannard ;
  • La Parrenière ;
  • La Rivière ;
  • La Saulaie ;
  • Vaucené.

[modifier] Notes et références

  1. Au sujet de la double orthographe de ce nom de famille, Jean-Armand de Hercé écrit dans la Généalogie de Hercé, p. 172-173 : Les membres de cette famille écrivent Pennard, leurs ancêtres écrivaient Pannard... Nous ne pouvons nous empêcher de reconnaître que cette variété dans l'orthographe des noms de famille ne soit un grand malheur pour celles qui l'éprouvent. L'abbé Angot signale cependant que l'on trouve la forme Pannard à tous les âges.
  2. Frère de Georges-Olivier de Pannard; lieutenant d'André de Lohéac dans le gouvernement de la ville et comté de Laval, par commission du 7 juillet 1441, puis procureur du duc d'Anjou dans sa baronnie de Mayenne, acquit de grands biens dans la province, et laissa veuve avant 1488 Jeanne des Arglantiers. Guillaume, son fils ou son frère, était aussi sénéchal de Mayenne en 1454.
  3. Elle fut prieure de la Fontaine-Saint-Martin, prieuré conventuel dépendant de l'abbaye de Saint-Sulpice, près de Rennes. Elle est probablement nièce de l'archevêque d'Aix, et fut en charge de 1471 à 1511. Son sceau est représenté par R. de la Linière dans son Histoire du prieuré de la Fontaine-Saint-Martin (p. 53). On lit en exergue S. Jhe de Penard, pre[re de la] Fontaine-Saint-Martin. Son écu, traversé par une crosse, porte les deux cotices de la famille. IUne déclaration qui lui est rendue en 1474 la nomme vénérable et sainte dame. Pourtant, on lui reproche la négligeance à payer les devoirs abbatiaux à l'abbesse de Siant-Sulpice ; elle se soumit, sentant sa conscience gênée, preuve d'humilité san doute, marrie de contrition et le genou en terre, à lui demander humblement pardon de sa désobéissance.

[modifier] Bibliographie

  • Chartrier de Bourgon ;
  • Archives nationales, R/5. 382, 383, 394 ; X/2a. 51 ; X/1a 4. 830, f. 125 ; MM. 702, f. 546 ;
  • Bibliothèque Nationale de France, P. O. au mot Pennard ;
  • Gilles Ménage, Vita P. Aerodii ;
  • Archives de la Mayenne, B. 1. 369, 1. 593, 1. 946, 2. 291, 2. 309, 2. 321 ;
  • Archives de Maine-et-Loire, H. 358.

[modifier] Source

« Famille de Pannard », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition]), t. III, p. 215-216 ; t. IV, p. 699.