Famille de Hercé

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La famille de Hercé est une famille mayennaise d'ancienne noblesse dont la branche aînée s'éteint dans la paroisse de Hercé dès la fin du XIIIe siècle, mais qu'on y rencontre depuis sans interruption, représentée par les branches cadettes. [1]

[modifier] Blason

[2], qui existaient autrefois dans le chartrier de Levaré, dont Jean-Armand de Hercé rechercha inutilement les originaux quand ce chartrier eut été transporté en Normandie dans un désordre complet, mais que le feudiste lui affirma avoir vues avec leurs sceaux, donnaient les renseignements suivants sur les premiers degrés de la famille :

  • Julien de Hercé, en mariant son fils aîné, Robert de Hercé, en 1226 à Marie-Anne Mauclerc de la Muzanchère, avait accordé à Jeanne de Hercé, sa propre sœur, femme d'Isaac Mauclerc de la Muzanchère, le domaine des Bouillons, les armes pleines et la seigneurie de paroisse restant à Robert.[3]
  • Julien de Hercé, fils de Robert et de Marie-Anne Mauclerc de la Muzanchère, avait eu une fille, Jeanne de Hercé, dame de Vaudemusson et de Hercé, qui épousa Ory Benoist, chevalier, sieur du Boisberault.[4]
  • Robin de Hercé, écuyer dans la compagnie de Briant de Montjean, à Angers en 1380, et dans celle de Robert de la Ferrière, seigneur de Vautorte, à Chartres.
  • Leurs droits passèrent par alliance aux des Vaux, seigneurs de Levaré, qui furent maintenus dans cette qualité, malgré l'établissement, au-dedans et au-dehors de l'église de Hercé, d'une litre aux armes de Hercé qu'on voyait en 1515. Le vitrail portait bien un écusson parti de Hercé et des Vaux,(3 crousilles et 2 chevrons au champ d'azur), mais ces armoiries indiquaient seulement l'alliance entre les deux familles. Si le fief produisait des rentes au profit des des Vaux, la terre continuait d'appartenir aux Hercé.
  • Guillaume de Hercé aurait épousé vers 1550 Jacquine de Vassé, fille de Charles de Vassé et de Jeanne Nepveu.
  • Le Château du Plessis à Colombiers occupé par la famille au XVIIe siècle comprend "deux forts pavillons reliés par un corps de logis de dimensions réduites; un petit bâtiment attenant à l'est est plus ancien".[5]
  • Par testament ratifié au Plessis de Colombiers en 1697, Jeanne des Vaux donne à Jean de Hercé, fils de son second mariage, ce que la coutume lui permet, sans que Michel et Marie des Portes, ses aînés, puissent s'y opposer. Elle fonde aussi une chapelle d'une messe chaque dimanche au Plessis d'Esseulay.
  • Jean de Hercé épouse le 17 mai 1698 Françoise des Ormes, fille de René des Ormes, seigneur de la Panissaie, contrôleur au grenier à sel d'Ernée, et de Marie-Françoise Égasse du Boulay.
  • Jean de Hercé1700 - † 23 août 1767 Mayenne), marié le 24 janvier 1719 avec Françoise Tanquerel1704), fille du procureur général à la barre ducale. La terre échut aux enfants de Jean de Hercé et de Françoise Tanquerel (ils en auront 18)[6] dont :

[modifier] Notes et références

  1. * Le cartulaire de Fontaine-Daniel les mentionne fréquemment. Ils possèdent la Haie-Peau-de-Loup, le Plessis de Colombiers, Rigardon, puis Coulonges, le Grand Coudray de Chantrigné, les Landelles en Saint-Ellier, etc... On ne trouve pas leur nom dans l'enquête de 1666-1669, mais ils avaient produit leurs titres et en eurent attestation le 20 novembre 1680 au greffe de Domfront.
  2. La famille de Hercé porte d'azur à 3 herses d'or, 2, 1. Contrairement à l'illustration ci-dessus il est plus probable que l'écu des "de Hercé" soit meublé de herses de labour et non de herses sarrasines, armes que cette famille partage avec les "des Hayes de Brassard", en Normandie . Cette représentation est donc plus conforme à la réalité:Image:Http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/de/Herce4.png à noter que, d'après le "Manuel héraldique ou Clef de l'art du blason" par L. Foulques-Delanos, Limoges, oct. 1816,une HERSE symboliserait un commandement de place forte. lien:[1]

    [modifier] Quelques membres

    Deux chartes d' Henri d'Avaugour<ref>Voir [[Liste des souverains de Mayenne]].</li> <li id="cite_note-2"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-2|↑]] </span>Les chartes constatant ces conventions étaient évidemment bien postérieures, puisqu' ''Henri d'Avaugour'' ne fut seigneur de Mayenne qu'en [[1268]] au plus tôt.</li> <li id="cite_note-3"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-3|↑]] </span>ou ''Bois-Brault'', fief et seigneurie vassal de [[Gorron]]. (Le mariage se fit) À condition qu'il renoncerait à toute autre part dans la succession de ses père et mère, aïeul et aïeule de Jeanne de Hercé. Les armes pleines restaient à Robert, "à défaut d'hoirs mâles de Julien", son frère. Mais Ory Benoist avait la seigneurie paroissiale de Hercé. Le document était daté de l'an [[1277]], au mois de ''delaire'', nom qui désignait, dit-on, le mois d'août.</li> <li id="cite_note-4"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-4|↑]] </span>[[Louis de Hercé]] fit dessiner un parc qu'il entoura de murs et de deux bastions, au commencement du {{XIXe siècle}}.</li> <li id="cite_note-5"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-5|↑]] </span>Les prisons de [[Mayenne (Mayenne)|Mayenne]] retenaient à l'arrivée de ''Boursault'' :

    • '''Françoise''', ''"humaine et bienfaisante, attachée au culte catholique, sans être fanatique ni intrigante"'', dit la Commission philanthropique;
    • '''Jeanne''', nièce de la précédente, ''"très charitable et bienfaisante, d'une santé délabrée"'';
    • '''Jeanne Dubois de la Bas-Maignée''', épouse de [[Jean-François de Hercé]] : ''"On ne peut guère voir une femme plus vertueuse, plus humaine et plus charitable"''.</li>

    <li id="cite_note-6"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-6|↑]] </span>Le 27 septembre [[1818]], il écrit à ''M. de Saint-Alais'', qui préparait alors son ''Dictionnaire de la Noblesse'', une lettre où il soutient, contre l'opinion émise par l'éditeur, que même sans érection de terres en vicomté, comté ou marquisat, ceux à qui le roi donnait les titres correspondants dans des brevets d'officiers, ceux même qui les recevaient dans un certificat pour avoir l'honneur de lui être présenté, pouvaient se croire autoisés à s'en servir quoiqu'ils n'eussent "d'autre fortune que l'ancienneté de leur noblesse et des pensions sur l'État".</li> <li id="cite_note-7"><span class="noprint" class="renvois_vers_le_texte">[[#cite_ref-7|↑]] </span>Son épitaphe au cimetière de Châlons portait : ''Ici repose le corps de Julien-César de Hercé, prêtre, chanoine régulier et vicaire général du diocèse de Nantes, décédé subitement en passant par ce bourg le 30 septembre [[1811]], dans la 67e année de son âge''.</li></ol> </div></ref>

    [modifier] Source

    « Famille de Hercé », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition])