Fabrice Tulane

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Fabrice Tulane en Février 2008.
Fabrice Tulane en Février 2008.

Fabrice Tulane est un journaliste né le 7 avril 1971 à Beaufort-en-Vallée (France).

[modifier] Biographie

Fabrice Tulane roule à moto depuis l’âge de 9 ans. Sa passion l’amène à pratiquer le cross en compétition jusqu’à devenir champion régional en 1991. Technicien supérieur en automatisme, il déplore l’inhumanité du milieu industriel et retrouve les bancs de l’université en vue d’une reconversion dans l’enseignement. Cependant, nostalgique des étés en famille à travers les pays de l’Est, il quitte la France en 1998, après deux années de préparatifs, au guidon d’une Yamaha XTZ 660 Ténéré. Il a alors 27 ans et se donne deux années pour faire le tour du monde.

À l’évidence les deux années prévues ne suffisent pas à étancher sa soif d’aventure. Il rentre fin 2006, après huit ans et 270 000 kilomètres sur les cinq continents à travers 46 pays, visités parfois en spectateur, souvent en acteur d’une aventure érigée en style de vie.

Il noircit son carnet de route à travers l’Europe de l’Est, la Russie jusqu’au fin fond de la taïga sibérienne, le Japon déroutant, l’Asie du Sud-Est où les Vietnamiens le retiennent en prison. Puis viennent l’Australie, les États-Unis où un chauffard croise sa route, le Mexique, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud qu’il peine à quitter, comme l’anaconda épris de sa moto au Venezuela. L’Afrique de l’Ouest vient parachever son périple.

Pour assurer sa survie de voyageur au long cours, il travaille en freelance avec les magazines Moto Crampons et Freestyle Motocross, auxquels il vend ses récits d’aventure et d’autres reportages « exotiques ». Huit années de bonheur où le voyageur éprouve au plus haut point la sensation d’être « en roues libres ». Depuis son retour, le photojournaliste poursuit sa collaboration à différents magazines. Parlant couramment l’anglais, l’espagnol et le portugais, Fabrice Tulane songe à s’établir à Manaus, au cœur de l’Amazonie brésilienne, dont il veut capter l’essence à travers les objectifs de son Nikon.

« J’avais tout pour être heureux. Je gagnais ma vie, entouré d’une famille soudée et de vrais amis. Depuis l’âge de 9 ans, je vivais ma passion pour le moto-cross et glanais encore quelques trophées dans les compétitions locales. J’étais agressif, le guidon entre les dents, paraît-il. Des grands champions pourtant je n’avais rien, sinon l’autographe. Au moins, j’étais jeune et en pleine santé. Mais je ne trouvais plus le sommeil et je savais pourquoi. J’avais dans le sang deux virus que je devais à mes parents : la moto et le voyage. J’essayais d’ignorer le second depuis trop longtemps mais, à l’évidence, il est incurable. Vingt-sept ans d’incubation, ça ne pardonne pas. Je n’avais d’autre choix que de partir, sur deux roues évidemment, vérifier que la Terre était bien ronde. Mon expérience se résumait aux virées en famille dans les pays de l’Est, assis sur le siège passager d’un fourgon. Une Estafette, vaguement aménagée, incarnait à mes yeux d’enfant la liberté absolue. Je voulais écrire la suite, fatigué de rêver ma vie, assis au chaud à la maison à lire des récits d'aventure. » Roues libres, Huit ans autour du monde à moto (p. 2, Transboréal, 2007)

[modifier] Bibliographie

  • Double page mensuelle « Globe-trotter » dans Moto Crampons n° 225 à 256 (de 2003 à 2007)
  • Huit épisodes de 4 à 8 pages dans Moto Journal n° 1368, 1382, 1451, 1496, 1571, 1655, 1703 et 1725 (entre 1999 et 2006)
  • Roues libres, Huit ans autour du monde à moto, édition Transboréal, 2007


[modifier] Liens externes

  • [1] Article de la Guilde
  • [2] Page de l'auteur de la maison d'édition Transboréal