Fédération professionnelle indépendante de la police
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La FPIP (Fédération professionnelle indépendante de la police) est un syndicat de la police nationale française créé en 1973.
[modifier] Historique
Il s'agit d'une dissidence du Syndicat indépendant de la police fondé dans les années 1950 pour lutter contre la Quatrième République.
En juin 1983, elle organisait une manifestation à la suite de l'assassinat de trois policiers, avenue Trudaine à Paris, par les terroristes d'Action directe, libérés prématurément de prison. À la suite de cette manifestation le président de la FPIP était révoqué puis réintégré par le Conseil d'État.
En 1989, la FPIP prenait la défense de la mémoire de cinq gendarmes assassinés à Ouvéa en Nouvelle-Calédonie par des indépendantistes. Ses prises de position lui valurent les foudres de l'Administration française.
En 1992, quatre dirigeants de la FPIP étaient révoqués pour avoir déposé une gerbe de fleurs à la mémoire de Marie-Christine Baillet, policier assassiné à Mantes-la-Jolie. Ils ont par la suite été réintégrés par le Conseil d'État pour des questions de procédure.
La F.P.I.P. a obtenu 5,48% des voix dans le corps de maîtrise et d’application aux élections professionnelles de 2003 et 4,73% en 2006.
[modifier] Des actions de la FPIP
- la défense de l'Institution devant les juridictions pénales (Skyrock, NTM, Ministère Amer, etc.)
- la défense des intérêts matériels et moraux des policiers devant les juridictions administratives (ISSP, frais de mission, de déplacement, retraite, pensions d'invalidité, recours en matière disciplinaire, d'avancement, de notation, etc.)
