Dominique Dropsy

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Dominique Dropsy
Fiche d’identité
Nationalité France France
Naissance 9 décembre 1951
à Leuze (Aisne)
Taille 1m83, 80kg
Poste gardien de but
Parcours junior
Saison Club
avant 1970 Hirson
Parcours professionnel*
Saison Club Matchs
(Buts)
1971-1973 US Valenciennes Anzin 57 (0)
1973-1984 RC Strasbourg 456 (0)
1984-1990 Girondins de Bordeaux 216 (0)
1971-1990 Total 691 (596 en D1) (0)
Sélection en équipe nationale**
Année(s) Équipe Matchs
(Buts)
1978-1981 France France 17 (0)

* Matchs joués et buts marqués dans chaque club
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et buts marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.

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Dominique Dropsy (né le 9 décembre 1951 à Leuze dans le département de l'Aisne) est un ancien gardien de but international de football. Il a un fils nommé Damien Dropsy.

[modifier] Biographie

Formé au club local de Hirson, Dropsy signe en 1970 à l'US Valenciennes-Anzin. Il effectue ses débuts en Division 1 le 9 août 1972 face à Nîmes (1-1) et s'impose assez rapidement en équipe de France Espoirs. Dropsy part pour Strasbourg en 1973 et se distingue en terminant troisième du Championnat en 1977-78. À la faveur de la blessure du titulaire André Rey, Dropsy est appelé en équipe de France comme troisième gardien pour la Coupe du Monde 1978. Il y connaîtra sa première sélection lors d'un match sans enjeu au premier tour contre la Hongrie (3-1), les deux équipes étant déjà éliminées.

Porté par ses excellentes performances en club (Strasbourg emportera le titre national cette saison-là), Dropsy prend l'ascendant dès l'automne 1978 sur ses rivaux en équipe de France, Baratelli, Bertrand-Demanes, et Rey. Il dispute sept des huit rencontres des éliminatoires de l'Euro 80, où la France échoue face à la Tchécoslovaquie, et entame la campagne qualificative pour la Coupe du Monde 1982 comme titulaire dans le but tricolore. Mais la forme de Dropsy pâtit des résultats de Strasbourg, rentré dans le rang et absent des places européennes. Le match d'éliminatoires du Mundial perdu en mars 1981 aux Pays-Bas est un tournant. Ce soir-là, Dropsy réalise une performance moyenne et encaisse un but curieux (le seul du match) que l'opinion lui reproche unanimement, peut-être à tort. Sur un coup franc de 30 mètres tiré en force par Arnold Mühren, le ballon frappe le haut du poteau droit, revient en jeu, heurte la nuque du gardien français alors en pleine détente, et ricoche dans le but. La cause est entendue et la succession est ouverte à l'intersaison 1981 après deux dernières sélections contre la Belgique (3-2, élim. Coupe du Monde) et le Brésil (1-3, amical).

La France manque à cette époque de gardiens de classe internationale. Ni Pierrick Hiard, talentueux mais inconstant, ni Dominique Baratelli, revenu en forme mais d'un gabarit un peu juste, ni Jean Castaneda, dont les carences sur les balles aériennes coûtent à la France une cruciale défaite (2-3) en Irlande en éliminatoires de Coupe du Monde, ne convainquent dans la cage des Bleus durant la saison 1981-82. Dropsy demeure le plus complet des candidats sur le plan technique mais, prisonnier des mauvaises performances de son club, il ne figure même pas dans la sélection pour la Coupe du Monde et manque la fabuleuse aventure qui conduit les Bleus (avec Jean-Luc Ettori dans le but) à une demi-finale de légende perdue aux tirs au but contre la RFA.

Avec la montée en puissance de Joël Bats après le Mundial, le sort de Dropsy en équipe de France est scellé. Il en va autrement en club où Dropsy quitte Strasbourg pour Bordeaux, fraîchement sacré champion de France, à l'été 1984. La réussite est immédiate et Dropsy réalise une très belle fin de carrière avec les Girondins, remportant deux nouveaux titres de champion, deux Coupes de France, et participant à deux demi-finales européennes. C'est sous les couleurs bordelaises qu'il dispute son 596ème et dernier match de Division 1 le 21 avril 1989, un record de longévité qui ne sera battu qu'en 1994 que par un certain... Jean-Luc Ettori (602 matches).

Après sa retraite sportive, Dropsy encadre les stages de football pour jeunes Cap Girondins en compagnie d'autres ex-Bordelais tels que Gernot Rohr ou Marius Trésor. En 1990, il prend en main l'entraînement des gardiens professionnels des Girondins, poste qu'il occupe encore aujourd'hui, ainsi que de ceux du centre de formation qu'il encadrera jusqu'en 1998.

Son fils, Damien Dropsy, est actuellement gardien de but aux Girondins de Bordeaux.

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