Département protection sécurité

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Membres du DPS surveillant la fin du défilé du parti en l'honneur de Jeanne d'Arc, le 1er mai 2007 à Paris
Membres du DPS surveillant la fin du défilé du parti en l'honneur de Jeanne d'Arc, le 1er mai 2007 à Paris

Le Département protection sécurité (DPS) est le service d'ordre du Front national. Il fait également office de service de renseignements interne.

Sommaire

[modifier] Organisation

La mission du DPS est la protection physique des dirigeants du Front national et la surveillance des manifestations ou meetings du parti. Une des caractéristique du DPS par rapport aux autres services de sécurité de partis politiques est son caractère quasi militaire, aussi bien dans l'origine de beaucoup de ses membres (anciens militaires, policiers ou vigiles) que dans son équipement (casques et uniformes proches ou similaires à ceux équipant les brigades mobiles de forces publiques).

Il est actuellement dirigé par Eric Staelens[1].

Parallèlement à son travail de service d'ordre, le DPS sert officieusement de service de renseignement interne du Front national.

Le DPS compte une troupe de 1500 hommes.

[modifier] Actions controversées

  • Le 21 octobre 1996, lors d'un dépôt de gerbe non autorisé sur la tombe du soldat inconnu sur ordre de Bruno Gollnisch, le DPS procède à l'écartement et au « soulèvement du sol » du lieutenant Barbraud chargé du respect du site.
  • Le 25 octobre 1996, à l'extérieur d'une réunion publique du Front national à Montceau-les-Mines, les membres du DPS assurent la « riposte » face aux collectifs d'extrême-gauche. Selon le rapport parlementaire de 1999, leurs « uniformes et instruments ont bien visé à entretenir la confusion avec les forces de l'ordre officielles ».
  • Le 4 octobre 1999, le DPS de Provence aurait selon Jacques Bompard (alors Maire FN d'Orange), mené une action de déstabilisation à son encontre, en tentant de l'impliquer dans une affaire d'abus de bien social par des fonctionnaires municipaux[2].

[modifier] La question de la dissolution

La question de la dissolution a été posée par la commission d'enquête parlementaire de 1999 sur la base de la loi du 10 janvier 1936 « sur les groupes de combat et milices privées ». Celle-ci n'a pas été retenue en raison de la scission du Front national, qui avait largement affaibli l'organisation et du départ de son dirigeant de l'époque, Bernard Courcelles.

[modifier] Notes et références

  1. « Organigramme des autres services du FN »
  2. Voir notamment le chapitre 6 du livre de Jacques Bompard, Le Pen contre Le Front national (auto-édité, 2005) [lire en ligne] [pdf]

[modifier] Bibliographie

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