Cuisance

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Cuisance
La Cuisance à Arbois
Longueur 32,2 km
Débit moyen 5,08 m3.s-1
mesurés à Bans
Surface du bassin 168 km2
Régime pluvial
Se jette dans la Loue
Bassin collecteur le Rhône
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie
Autre vue de la Cuisance à Arbois
Autre vue de la Cuisance à Arbois

La Cuisance est une rivière française, qui coule dans le département du Jura en Franche-Comté. C'est un affluent de la Loue, et donc un sous-affluent du Doubs, et un tributaire du Rhône par la Saône.

Sommaire

[modifier] Géographie

Ses deux sources se trouvent dans la reculée des Planches, près d'Arbois. La première (dite petite source) sort de terre en haut de la cascade des Tuffs, et la seconde vient des galeries de la grotte des Planches, à une altitude de 250 m.

La grotte des Planches correspond en fait à une partie du réseau de la Cuisance.

[modifier] Communes traversées

[modifier] Hydrologie

Le débit de la Cuisance a été observé pendant une période de 15 ans (1969-1983), à Bans, localité du département du Jura, située tout près du confluent avec la Loue[1]. Le bassin versant de la rivière y est de 168 km², soit sa presque totalité.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Bans est de 5,08 m³ par seconde.

La Cuisance présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 5,91 et 9,05 m³ par seconde, de novembre à avril inclus avec un double maximum en janvier puis en mars. Dès avril le débit baisse progressivement jusqu'aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusque 1,36 m³ au mois d'août (1 360 litres par seconde), ce qui est très acceptable sans être sévère.

Cependant, le VCN3 peut chuter jusque 0,200 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 200 litres par seconde, ce qui devient sévère (voir note [2] ).

D'autre part les crues peuvent être importantes compte tenu de l'exiguité de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 33 et 36 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 38 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 40 m³. Enfin le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante (voir note[3] ).

Le débit instantané maximal enregistré a été de 41,6 m³ par seconde le 7 avril 1983, tandis que la valeur journalière maximale était de 38,8 m³ par seconde le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était plus importante que la crue vicennale calculée par le QIX 20, et donc assez exceptionnelle.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Cuisance est de 958 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, près de trois fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et bien sûr également à l'ensemble du bassin versant de la Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 30,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station U2655010 - La Cuisance à Bans (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
  2. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes