Collège de la prévention des risques technologiques

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Le Collège de la prévention des risques technologiques (ou CRT) est une institution française indépendante et à vocation interministérielle, créée en 1989 par Michel Rocard et institué par décret du Président de la République n° 89-85 du 8 fFévrier 1989 pour favoriser l'accès plus grand de la société civile à l'information et alerter les instances ministérielle sur les mesures à prendre pour réduire les risques industriels et technologiques.

[modifier] Fonction

Il devait concourir par ses avis, recommandations ou études, à l'évaluation des risques collectifs et des actions de prévention correspondantes dans les activités industrielles, notamment nucléaires, chimiques et pétrolières, les transports et la mise au point, et le développement de technologies nouvelles (hors activité de Défense Nationale).

Il était la seule instance dont la compétence s'étendait à l'ensemble des risques répondait aux demandes du gouvernement, mais disposait aussi d'un droit de saisine, et pour la première fois pour une institution de ce type, il était explicitement invité à rendre publics ses avis en précisant s'il le souhaitait (chaque avis était envoyé au 1er ministre et quelques jours après aux ministres concernés, puis publié lors d'une conférence de presse une semaine après.

Le collège comprenait 12 membres, dont un président qui fut d'abord Paul Gardent, ingénieur général des mines, puis Jean-jacques Salomon à partir d'octobre 1991 et par Paul Gardent, par intérim avant la dissolution du collège sous l'autorité d'Alain Juppé.

Le travail était bénévole les deux premières années, puis une indemnité mensuelle de 1500 Fr (229 euros) par mois a été attribuée aux membres du collège, le président recevant lui 2500 fr, soit 534 euros par mois.

Le collège a publié 20 avis, dont 17 reproduits dans le rapport transmis en mai 1994 au nouveau 1er ministre Édouard Balladur et 3 adoptés et publiés après cette date.