Claude Augé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche concernant la littérature.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).

Claude Augé, né en 1854 à L'Isle-Jourdain (Gers), mort en 1924 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), était un pédagogue, éditeur et lexicographe français.

Il fut d'abord instituteur puis, après avoir épousé une petite-nièce de l'épouse de Pierre Larousse (1817-1875), rejoignit en 1885 la Librairie Larousse dont il devint rapidement, l'un des directeurs. Jusqu'à sa mort, il ne cessa de poursuivre l'œuvre du célèbre lexicographe.

En 1920, tout en poursuivant son œuvre, il choisit de se faire remplacer, dans ses fonctions éditoriales, par son fils Paul Augé (1881-1951).

Sommaire

[modifier] Œuvres personnelles

  • de1891 à 1895 : Cours d'histoire de France (niveaux : cours préparatoire, cours élémentaire et cours moyen), en collaboration avec Maxime Petit. Ouvrages ayant fait l'objet de nombreuses rééditions jusqu'en 1923, et dont on rapporte l'existence d'une traduction en malgache.
  • de1890 à 1912 : Cours de grammaire

autour de 1916 : Le Livre de Musique

  • 1905 : le Cabinet de l'instituteur

[modifier] Maîtrise d'ouvrages

  • 1889 : Dictionnaire complet illustré
  • 1897-1904 : Nouveau Larousse illustré, en sept volumes (successeur allégé du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse, en quinze volumes et deux suppléments)
  • 1905 : Petit Larousse illustré (successeur du Dictionnaire complet illustré)
  • 1907 et 1908 : Larousse pour tous
  • 1922 : Larousse universel (successeur du Larousse pour tous)
  • 1924 : Nouveau Petit Larousse illustré

[modifier] Publication périodique

  • 1907-1957 : Larousse mensuel illustré

[modifier] Divers

La ville natale de Claude Augé, L'Isle-Jourdain (Gers), a honoré son concitoyen en créant une « avenue Claude-Augé ».

Toujours à l'Isle-Jourdain, l'hôtel particulier de Claude Augé, situé rue du 14-Juillet, et qui abrite aujourd'hui des associations et un appartement, a été classé au titre des monuments historiques le 10 février 1992 (arrêté presque aussitôt annulé, puis renouvelé le 2 octobre de la même année). L'immeuble a été classé pour ses vitraux Art nouveau, dont le plus célèbre est inspiré par la Semeuse d'Eugène Grasset (1845-1917), qui servit de monogramme à la Librairie Larousse de 1890 à 1937 modernisé à partir de 1954. Elle laisse place à une création de Piccard-Leroux de 1960 à 1967. Elle disparaît ensuite de la jaquette pour revenir en 1999.