Châteauvallon (feuilleton télévisé)

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Châteauvallon
Titre original Châteauvallon
Genre Feuilleton dramatique
Pays d’origine France France
Italie Italie
Luxembourg Luxembourg
Suisse Suisse
Chaîne d’origine Antenne 2
Nombre de saisons 1
Nombre d’épisodes 26 épisodes
Durée 52 minutes
Diffusion d’origine 4 janvier 1985

Châteauvallon est un feuilleton télévisé franco-helvético-britannico-italo-luxembourgeois en 26 épisodes de 52 minutes, diffusé en France à partir du 4 janvier 1985 sur Antenne 2.


Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce feuilleton met en scène l'affrontement de deux familles, les Berg et les Kovalic, dans la ville de Châteauvallon, sur les bords de la Loire.

La fortune et le pouvoir dans le pays, c'est la famille Berg, qui possède, entre autres, le quotidien local La Dépêche. Un matin, au château de Mauvières, la propriété des Berg, on découvre un cadavre. C'est le détonateur. L'enquête va révéler une escroquerie municipale. Les Berg seront compromis. Plusieurs scandales, vrais, faux, provoqués, orchestrés, vont éclater.

Une autre famille va entrer en guerre contre les Berg : les Kovalic, émigrés yougoslaves, qui aspirent à conquérir la ville. Antonin, le patriarche de la famille Berg, meurt. Le partage des biens va briser l'unité familiale. Le nouveau patron de La Dépêche, c'est Florence, une avocate, l'enfant préféré de son père. Son amant, le député Quentin, se suicide. Une campagne d'intoxication provoque des drames. Un groupe de presse national veut faire main basse sur La Dépêche. Sur tous les fronts - la calomnie, les difficultés financières, une grève, des bavures, des trahisons - Florence doit faire face, assistée de quelques alliés, comme le journaliste Travers. Elle se bat pour sauver son journal, mais aussi pour l'honneur, pour elle- même et pour les siens, et pour reconquérir l'affection de sa fille Alexandra.

[modifier] Distribution

[modifier] Commentaires

Qualifié de « Dallas à la française », Châteauvallon, dont l'objectif pour Antenne 2 était de contrer Dallas, le feuilleton à succès de TF1, remporta un immense succès lors de sa diffusion. Le premier épisode réunit près de 14 millions de téléspectateurs, faisant du feuilleton un véritable phénomène de société.

Plus que l'histoire, c'est le générique du feuilleton et le destin tragique de Chantal Nobel que les téléspectateurs ont gardé en mémoire. La chanson Puissance et gloire, interprétée par Herbert Léonard fait aujourd'hui partie des titres cultes. La musique est composée par Vladimir Cosma, et paroles composées par Julien Lepers (présentateur de Questions pour un champion depuis novembre 1988. Châteauvallon n'a jamais connu la suite qui devait être donnée à la première saison. Chantal Nobel a en effet été victime, le 28 avril 1985, le lendemain de la diffusion du 17ieme épisode, d'un terrible accident de voiture. Celui-ci est survenu alors que la comédienne se trouvait à bord d'un véhicule conduit par Sacha Distel et a laissé à l'actrice de graves séquelles.

Les moyens financiers de la production n'étaient pas toujours à la hauteur. Ainsi, Chantal Nobel, héroïne de la série, s'habillait avec ses propres vêtements, la production n'ayant pas suffisamment d'argent pour acheter les tenues de luxe que devait porter son personnage, Florence Berg.

Chaque épisode de Châteauvallon coûtait déjà près de deux millions de francs français l'heure.

L’histoire rappelle la situation toulousaine qui oppose depuis des années la famille Baylet, propriétaire du journal La Dépêche du Midi et les Baudis, maires de père en fils de la ville depuis des années.

D’un côté, on trouve les Baylet :

  • Jean Baylet : le patriarche, propriétaire historique du journal. Il est mort dans les années 1950, lors d’un accident de voiture fort commenté à l’époque. Il a sa rue à Toulouse, et c’est la rue du siège du journal.
  • Évelyne-Jean Baylet : la mère, qui prend les rênes du journal à la mort de son mari pour y régner en maîtresse femme pendant quelques décennies et au-delà, puisqu’elle figure toujours dans l’organigramme comme Présidente d’honneur.
  • Les filles : Martine, intéressée au journal par ses parts dans le capital et Danièle. C’est la brebis noire du clan, celle qui a trahi pour rallier la famille ennemie, celle des Baudis.

De l'autre côté, on trouve les Baudis :

  • Pierre Baudis : maire à répétition de Toulouse, qui transmettra la charge à son fils.

La ressemblance est telle avec le feuilleton qu’Évelyne Baylet voit rouge et se démène pour faire interdire sa diffusion, en vain, sinon qu’elle obtiendra de faire porter au générique la fameuse formule déniant l’évidence: « toute ressemblance avec La Dépêche du Midi est purement fortuite…».

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe