Château de Trécesson

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Le Château de Trécesson
Le Château de Trécesson

Le château de Trécesson qui a conservé son aspect médiéval, est un des plus impressionnants châteaux de Bretagne . Ses imposants murs de schiste rougeâtre se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure. Il est situé sur la commune de Campénéac (Morbihan) à proximité de la forêt de Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan. C’est une propriété privée.

Sommaire

[modifier] Architecture

On accède au château par un pont qui enjambe la douve. L’entrée est commandée par un important châtelet flanqué de deux tours étroites en encorbellement réunies par une ancienne galerie à mâchicoulis. Sur la droite une longue façade presque aveugle, surmontée d’un toit d’ardoises à longs pans, se termine par une tour d’angle hexagonale. Autour de la cour intérieure de forme trapézoïdale on trouve à droite un corps de logis de facture plus récente, dans doute fin XVIIIe et sur la gauche des bâtiments domestiques et une petite chapelle seigneuriale. L’ensemble est un site protégé classé aux Monuments historiques.

[modifier] Histoire

L'origine du château de Trécesson remonte dans la nuit des temps. Il est déjà mentionné comme demeure des seigneurs de Ploërmel et Campénéac dès le VIIIe siècle. La famille de Trécesson est connue depuis le XIIIe siècle et son premier représentant connu fut le chevalier Jean de Trécesson dont le petit-fils fut connétable de Bretagne au XIVe siècle. La tradition attribue la construction à la fin du XIVe siècle mais il est plus vraisemblable que le château, dans son état actuel, date du XVe siècle. C’est en effet à cette époque vers 1440 que le dernière héritière du nom de Trécesson se marie avec Éon de Carné. Ce dernier et son fils François relèvent le nom de Trécesson et entreprennent la transformation/reconstruction du château. La demeure restera propriété de la famille Carné-Trécesson jusqu’en 1773 où la dernière porteuse du nom, Agathe de Trécesson se marie avec René-Joseph Le Preste de Châteaugiron qui en devient propriétaire. Elle passe ensuite, en 1793, à Nicolas Bourelle de Sivry, payeur général des guerres, aux Perrien, puis aux Montesquieu et Prunelé. La comtesse de Prunelé habite toujours le château.

[modifier] Légendes et petite Histoire

Plusieurs légendes sont liées au château. La plus connue est celle de la Dame Blanche, mais il y a aussi celle du Curé sans tête, celle des Joueurs fantômes et celle du Manoir du Pied d’Ânon. (Voir ci-dessous les liens externes qui renvoient aux récits de ces légendes).

Pendant la Terreur, en juin 1793, le député girondin Jacques Defermon (dit Defermon des Chapelières) ayant signé une protestation contre l’exclusion des Girondins est obligé de s’enfuir et vient se réfugier dans le château et il y resta caché plus d'un an.

[modifier] Liens externes

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par ordre alphabétique
par période
par régions

47°58′32″N 2°16′26″W / 47.97556, -2.27389

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