Censorate

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Le Censorate (御史台 yùshǐtái, puis 都察院 dūcháyuàn) était l'agence de surveillance impériale en Chine ancienne et médiévale. Le Censorate est d'abord instauré par la Dynastie Qin (207BC-220AC), et réapparait fréquemment. Son service d'information avait pour rôle de rapporter à l'empereur les nouvelles importantes de l'Empire, et de contrôler les fonctionnaires.

Durant la Dynastie Ming (1368-1644), le Censorate était une branche de la bureaucratie centrale, en parallèle des Six Ministères et des Cinq commissions militaires et était directement responsable devant l'empereur.[1] Le Censorate etait "les yeux et les oreilles" de l'empereur et contrôlait les administrateurs de tous niveau afin de combattre la corruption et les abus. Il est fait mention tout a la fois d'honnêtes censeurs dénonçant de large systèmes de corruption, tout comme des cas de censeurs profitant de leur situation pour marchander leur silence. Dans le cas général, ils étaient craint et détestés. Ils étaient donc en deplacement permanent a travers l'Empire, à la fois pour faciliter leur travail, et pour éviter les pressions diverses (propositions de corruption, ou menaces).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Hucker, 49.

[modifier] References

  • Li Konghuai, History of Administrative Systems in Ancient China, Joint Publishing (H.K.) Co., Ltd. (ISBN 978-962-04-2654-4)
  • Lu Simian, The General History of China, New World Publishing (ISBN 978-7-80228-569-9)
  • Wang Yü-Ch'üan, « An Outline of The Central Government of The Former Han Dynasty », dans Harvard Journal of Asiatic Studies, June 1949 (1/2), p. 134-187
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Censorate ».
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