Cendrine

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Cendrine
Photo bienvenue - Merci
Longueur 11,7 km
Débit moyen 0,115 m3.s-1
mesurés à Ternay
Surface du bassin 25 km2
Régime pluvial
Se jette dans le Loir
Bassin collecteur la Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

La Cendrine est une petite rivière française qui coule dans le département de Loir-et-Cher. C'est un affluent du Loir en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire par le Loir et la Maine.

Sommaire

[modifier] Géographie

La Cendrine naît au sein de zone boisée située au sud de la vallée du Loir, en aval de Vendôme et de Montoire-sur-le-Loir. Elle prend naissance sur le territoire de Les Hayes, à huit kilomètres au sud-ouest de Montoire. Son orientation générale va du sud vers le nord. Elle se jette dans un bras du Loir (rive gauche) entre Montoire et Couture-sur-Loir (confluent Braye-Loir).

[modifier] Communes traversées

La Cendrine ne traverses que deux communes, sises toutes deux en Loir-et-Cher :

[modifier] Hydrologie

La Cendrine est une rivière assez régulière, caractéristique partagée par plusieurs affluents du Loir. Son débit a été observé durant une période de 15 ans (1984-1999), à Ternay, localité du département de la Sarthe située au niveau de son confluent avec le Loir [1]. Le surface ainsi étudiée est de 25 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Ternay est de 0,115 m³ par seconde.

La Cendrine présente des fluctuations saisonnières de débit peu marquées, à l'inverse de la plupart des rivières de plaine du bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 0,193 à 0,221 m³ par seconde, en janvier et février (avec un maximum très net en janvier). A partir du mois de mars, le débit baisse très progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,057 m³ au mois d'août (57 litres), ce qui reste très confortable. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,022 m³ par seconde (22 litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère pour un aussi petit cours d'eau (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être assez importantes, compte tenu de l'extrême exigüité du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 1,9 et 3,3 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 4,1 m³ par seconde, le QIX 20 de 5 m³, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à la station hydrométrique de Ternay a été de 5,31 m³ par seconde le 9 décembre 1994, tandis que la valeur journalière maximale était de 3,71 m³ par seconde le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était supérieure à la crue vicennale calculée par le QIX 20, et donc destinée à se répéter tous les 30 ans environ en moyenne.

La Cendrine est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 145 millimètres annuellement, ce qui est largement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France (330 millimètres), et aussi à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 245 millimètres). C'est cependant supérieur au bassin du Loir (129 mm). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre fort médiocre de 4,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Curiosités - Tourisme

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station M1156110 - La Cendrine à Ternay (option Synthèse)
  2. ↑ Le VCN3 est une mesure de l'étiage et correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Annexes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes