Carrefour de l'Arbre

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1re partie du Carrefour de l'Arbre
1re partie du Carrefour de l'Arbre
2e partie du Carrefour de l'Arbre, avec le restaurant de l'Arbre en arrière-plan
2e partie du Carrefour de l'Arbre, avec le restaurant de l'Arbre en arrière-plan

Le Carrefour de l'Arbre est un secteur pavé de la course cycliste Paris-Roubaix. Sa longueur est de 2,1 km, et sa difficulté est actuellement classée cinq étoiles soit le niveau le plus difficile. Le secteur se situe sur les communes de Gruson et Camphin-en-Pévèle, il permet de relier Camphin-en-Pévèle au Carrefour de l'Arbre proprement dit.

[modifier] Caractéristiques

  • Longueur : 2 100 mètres
  • Difficulté : 5 étoiles
  • Secteur n° 3 (avant l'arrivée)

Dans le sens Camphin-l'Arbre, le secteur s'effectue quasiment tout le temps en faux-plat montant. On peut diviser le secteur en deux parties à peu près égales. Le secteur démarre de la rue de Cysoing, à Camphin. La première partie du secteur est constituée d'une série de virages gauche-droite, puis les pavés longent le Domaine de Luchin. Cette première partie est certainement la plus difficile, les pavés y étant très irréguliers. Ensuite, après un virage à angle droit, on passe dans la deuxième partie du secteur, soit une ligne droite menant au restaurant de l'Arbre. Dans cette deuxième partie, les pavés sont plus réguliers. À la fin, le parcours passe devant le restaurant de l'Arbre, puis tourne en épingle pour prendre la départementale 90 sur quelques dizaines de mètres avant d'arriver au secteur de Gruson (n° 3). Celui-ci a parfois été compris dans le secteur du Carrefour de l'Arbre.

[modifier] Évènements

Le secteur est emprunté régulièrement par le Paris-Roubaix. La première fois que le secteur a été intégré à la course, le parcours s'est effectué dans le sens l'Arbre-Camphin. Depuis, il s'effectue toujours dans le sens contraire (c'est-à-dire en faux-plat montant). De part sa proximité avec Roubaix (une quinzaine de kilomètres), le secteur s'est souvent avéré décisif. Sa difficulté est certes moindre que celle de la tranchée de Wallers-Aremberg, mais l'accumulation des secteurs pavés le rend certainement plus difficile qu'il ne l'est. Le ou les coureurs qui sortent en tête ont de bonnes chances d'arriver en tête au vélodrome de Roubaix (Fabian Cancellara en 2006 ou Stuart O'Grady en 2007). C'est également le dernier secteur dans lequel une attaque peut s'avérer décisive. De ce fait, de nombreux spectateurs se pressent le jour du Paris-Roubaix pour assister au passage des coureurs, notamment de nombreux supporters flamands.

[modifier] Voir aussi

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